Même la chaîne de supermarchés Biocoop, spécialisée dans la distribution de produits alimentaires labellisés Agriculture Biologique, n’échappe visiblement pas à la présence de pesticides, ces derniers ne se cantonnant malheureusement pas aux champs sur lesquels ils sont épandus. En cause : des concombres Noa, commercialisés entre le 9 et le 15 juin dernier. Une variété connue pour présenter un goût plus prononcé, voire un peu amer, dont certaines références posent problème.
Des concombres Noa vendus en magasins Biocoop qu’il ne faut pas consommer
Publiée ce jeudi 15 juin sur le site https://rappel.conso.gouv.fr, l’alerte évoque « une détection de pesticides au-dessus du seuil LMR fixé par la réglementation ». En d’autres termes, des « produits phytosanitaires non autorisés » ou bien appliqués avec un « dépassement des limites autorisées de pesticides » ont été détectés. Le site du gouvernement conseille aux consommateurs ayant acheté ces concombres Noa de ne pas les consommer et de les rapporter en magasin pour obtenir un remboursement.
Des concombres qui ont été distribués dans les magasins Biocoop suivants : Eure-et-Loir (28), Indre-et-Loire (37), Nord (59), Paris (75), Seine-Maritime (76), Seine-et-Marne (77), Yonne (89), Essonne (91), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94) et Val-d’Oise (95), entre le 9 et le 15 juin 2023. Attention, si vous souhaitez obtenir un remboursement, vous avez jusqu’au 29 juin prochain pour vous rendre sur le lieu de leur achat.
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Quels sont les dangers des pesticides ?
Pour rappel, les dangers de la consommation de pesticides sur la santé sont nombreux. La recherche lie l’exposition aux pesticides à divers cancers, troubles neurologiques, problèmes hormonaux, troubles respiratoires, ainsi qu’à des problèmes de reproduction et de développement. Ces effets peuvent prendre des années, voire des décennies, pour se manifester, rendant le lien entre l’exposition aux pesticides et ces conditions de santé souvent difficile à établir de manière définitive.
Certains pesticides sont considérés comme des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils interfèrent avec le système hormonal de l’organisme. À la clé : des problèmes de santé graves, tels que des problèmes de reproduction, des troubles neurologiques, des troubles du développement et une immunité réduite.
Les pesticides ne restent pas confinés aux champs sur lesquels ils sont pulvérisés. Ils peuvent se répandre dans l’environnement, contaminer l’eau que nous buvons et se retrouver dans notre chaîne alimentaire. L’exposition par le biais de l’eau ou des aliments contaminés peut entraîner les mêmes problèmes de santé mentionnés précédemment.
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