Ecocert : la certification bio en 10 questions

consoGlobe a voulu en savoir un peu plus sur la bio et surtout, sur la certification. Pour cela, la rédaction a rencontré Michel Reynaud, vice-président d’Ecocert, qui s’est prêté au jeu de l’interview…

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 31 Jan 2012, à 18 h 33 min
Ecocert : la certification bio en 10 questions
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5. Je suis agriculteur, comment puis-je demander ma certification ?

Tout opérateur doit effectuer ses démarches auprès de l’Agence Bio. Il doit notifier son activité qui sera renseignée dans la base de données de l’Agence. Il choisit l’organisme de contrôle parmi ceux qui sont déjà agréés, dont nous, Ecocert.

6. Comment sont établis les critères de certification ?

La Commission Européenne a mis au point un cahier des charges, divisé en grands chapitres qui concernent : le végétal, l’animal, l’aquaculture et la cueillette. D’autres chapitres concernent la transformation des produits (traitement mécanique, physique) et enfin, les additifs autorisés. Pour rappel, il s’agit des mêmes critères pour tous dans toute l’Union Européenne !

7. Mise à part l’agriculture bio qui représente la plus grosse partie, sur quels autres secteurs porte la certification ?

La certification ne porte en effet pas que sur l’alimentaire. D’autres secteurs sont concernés aussi, comme les cosmétiques ou le textile. Pour ces secteurs, c’est différent : le règlement ne vient pas de la Commission européenne. Nous établissons des cahiers des charges privés, dont certains ont une portée internationale. C’est le cas de notre cahier des charges pour les cosmétiques bio, qui a donné lieu en 2011 à la création du cahier des charges européen COSMOS, appliqué par 6 autres organismes certificateurs en Europe. Pour les textiles biologiques, nous nous appuyons sur le GOTS (Global Organic Textile Standard) qui définit les critères portant sur les fibres textiles et les processus de fabrication. C’est sur ce type de cahier des charges qu’Ecocert certifie les fabricants.

Notre priorité va à la transparence pour le consommateur : l’étiquetage doit être clair et ne doit pas induire en erreur ni être équivoque. Prenons l’exemple d’un savon à l’huile essentielle de romarin. Ce savon contient des huiles essentielles Bio certes, mais aussi, de l’huile conventionnelle. Nous proposons donc sur l’étiquette un double pourcentage qui précise la quantité de bio pour chaque substance et le pourcentage des ingrédients bio par rapport aux ingrédients conventionnels.

*

p.3> suite et fin de l’interview

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

13 commentaires Donnez votre avis
  1. il faut bien arnaquer le consommateur pour faire du fric
    le meiulleur faite comme moi essayer de trouver un jardin ou faite le vous même
    Je sais pas ce qui m’arrive en ce moment, mais quand je vois toutes la merde que l’on vends dans certaines grandes surfaces , j’ai plus d’appêtit, je suis ecoeuré
    L’avenir c’est la ^permaculture , mais çà ne se fera jamais de façon industriel , çà n’as pas de prix
    Bon APPETIT POUR LES NOVICES

  2. j’ai du soja bio mais je veux un partenaire pour financer la certification bio et eventuelment un preneur. ci possible me contacter sur 0022893950898

  3. Nous avons une plantation de cannelle dans la Région Sud-Est de l’Ile de Madagascar. Nous vous voudrions avoir une certification BIO.
    Qu’est ce que nous devons faire?
    Pourriez-on avoir de devis estimatif?

  4. Méfiance quand même !
    Lors d’un reportage de France 5 sur les huiles d’olive bio, Ecocert a certifié un producteur 1) qui importait tranquillement son huile de Tunisie (filière non bio) et 2) qui n’avait même aucun terrain agricole. Le directeur d’Ecocert a refusé de répondre aux questions des journalistes.
    Les organismes certificateurs tirent leur profits de ceux qu’ils certifient. Il y a donc un conflit d’intérêt très net. D’ici à penser que certains ferment les yeux…

    • je pense que ecocert c’est une organisation a fric
      je suis passé ce jour dans un magazin gam vert de Cambrai dans le Nord de la france
      J’ay ai vu des pommes de terres labellisées BIO alors que ce producteur pourrissait encore ces terres d’engrais et de j’en passe
      Il y as tromperie sur la qualite de la marchandise , car on ne peut pas ventres des patates 10 fois le prix sur une terre pourrite d’engrais chimique et autres pesticides
      C’est du foutage de gueule et tous ces parasites qui prone le BIO sont des escrocs
      Mon PERE a fait du BIO toute sa vie vendu a perte et c’etait du vrai bio avec le fumier des ses bovins et ovins de ses elevages
      On se moquait de lui , le pire c’est qu’il avait un diplome d’ingenieru agricole
      Alores les trous du culs , recyclez vous parce que du faux bio créera tôt ou tard un grand malaise

  5. bonjour,
    je mange bio depuis 40 ans; je vois l’évolution du marché, et notamment
    l’importance des produits dits « bio » en supermarchés; ils ont tous leur
    marque maintenant.
    Etant donné le pourcentage ridicule d’agriculture bio en France, je suis certaine que Ecocert n’a ni le temps ni les moyens de vérifier les produits venant de la lointaine Europe et encore moins ceux venant d’Asie !

    Je suis donc très sceptique…
    Votre interview d’Ecocert ne parle pas de ces produits exotiques,
    ni de la façon dont cet organisme est rémunéré. Il est donc incomplet
    Dommage.
    Bien cordialement
    Dominique

    • oui monsieur GEOFFROY je me demande avec l’évolution du marche mondial si ont pourra continuer par consomme les produits BIO

  6. J’espère que nous avons à faire à un organisme sérieux, qui pense à ses enfants et aux nôtres.
    Plus il y a de produits chimique dans nos aliments, plus il y a de problèmes de santé ainsi que de pollution. Ils mettent en danger la terre entière.
    Faisons en sorte de vivre en harmonie avec la nature, et engagez-vous dans la vie courante, avant qu’il ne soit trop tard.

  7. Merci pour cet article, qui m’éclaire un peu mieux sur ce sujet. Ecocert nous permet de comprendre comment sont organisés leur démarche et leur rôle; comment sont organisés les contrôles et les visites.
    Je ne savais pas que les contrôles avaient lieu tous les ans : c’est rassurant.Merci d’avoir évoqué la manière de parvenir au métier de  » chargé de certification ». Article très intéressant pour les personnes intéressées par la démarche bio, et les autres…à convaincre.
    Bravo pour la petite info sur le futur vin bio.On a hâte!
    Merci encore.

  8. C’est peut être bien mais lors de mon passage chez écovert pour acheter des céréales je me suis aperçu que l’huile de palme faisait partie de la composition: j’ai fait demi tour!!

  9. les consommateurs doivent savoir que le producteur BIO paie une taxe pour se faire verifier qui n’est pas répercuté sur les produits…. qui profite aux organismes certificateurs.
    a quand les taxes sur les viandes bouréées de produits…

  10. Intéressant, bonne occasion pour rappeler que le Bio crée du travail en particulier pour les manuels et non qualifiés. Ne nous laissons pas influencer par les pub « c moi le moins cher, non c moi.etc… » les plus pauvres (bien placé pour le savoir)croient qu’en achetant chez « les moins cher » ils y gagnent… mais ils y perdent en travail potentiel.
    Il faut bien reconnaitre que personne ne leur dit jamais.
    Ce que prouve l’article sur le simple fait qu’il faut des certificateurs donc emplois.
    Alors achetons bio, même si c’est un peu plus cher et encore en raccourcissant les circuits on devrait pouvoir rapidement aplanir le différentiel.

  11. interview tres interessante, merci

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