Pour l’environnement, mangez moins de viande et de fromage !

Rédigé par Aurore, le 24 Jul 2015, à 12 h 59 min
Pour l’environnement, mangez moins de viande et de fromage !
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Analyse du cycle de vie de la viande

Afin de mesurer parfaitement l’impact de la production de viande sur l’environnement, EWG s’est associé à un cabinet de consultation et d’analyse environnementale appelé CleanMetrics.

Ainsi, 20 types de « chairs » ont été analysées, de la viande et du poisson, parmi celles semblant être les plus appréciées, ainsi que plusieurs autres sources de protéines comme les légumes ou les produits laitiers.

Cette analyse n’a pas simplement porté sur les émissions carbone consécutives à la production de viande, mais plutôt de façon « cradle-to-grave » (« Du berceau à la tombe »), c’est à dire de la naissance de l’animal à sa présence dans nos assiettes, en passant par sa période de croissance, le processus de transformation, le transport…

Les auteurs du rapport ont pu observer qu’à chaque type de viande se rapporte un impact environnemental, sanitaire et climatique complètement différent.

Les produits les plus polluants

viande-sante-environnement-problemes-03

Ainsi, l’agneau, le boeuf, le fromage, le porc et le saumon issu de fermes d’élevage constituent les produits qui émettent le plus de gaz à effet de serre. Le saumon a un impact environnemental particulièrement important, du fait des ressources qu’il nécessite pour un rendement au kilo moins important.

Les viandes, oeufs et produits laitiers produits de façon biologique, raisonnée et avec une nourriture saine (fourrage), ont un impact négatif généralement moindre que les autres produits.

Quantité de CO2 émises par portion de nourriture consommée

Ces produits plus « green » sont ainsi moins nuisibles et pour certains plus diététiques, entraînant également moins de risques de contamination bactérienne.

L’empreinte carbone de chaque viande dépend en grande partie de la quantité d’engrais chimiques et d’essence utilisés durant le processus de production.

La production raisonnée et responsable semble donc être essentielle afin de réduire l’impact environnemental de la production de viande sur la planète.

Les ruminants montrés du doigt

viande-sante-environnement-problemes-05

Les ruminants ont un impact environnemental particulièrement lourd du fait qu’ils génèrent constamment du méthane en raison de leur processus digestif.

De plus, à comparaison égale, les ruminants nécessitent davantage d’alimentation et génèrent davantage de lisier que le porc ou le poulet.

Page suivante : des émissions dues au processus de production

Références :
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25 commentaires Donnez votre avis
  1. Hum ! hum !
    La mode « vegan » !!
    La défense des animaux c’est bien çà ?
    Leur bien-être, le respect etc …
    Il y a 15 ans de cela, tôlé général : on apprenait que l’on nourrissait des herbivores avec des farines animales avec toutes les conséquences que ‘on connaît (ESB) !
    Maintenant j’apprends que les « végans » nourrissent leurs chiens et chats avec … des végétaux !!!
    L’homme ne comprendra-t-il jamais que la nature est bien faite et que l’homme doit les respecter … l’émotion et la parti-pris n’a pas de place dans ce cas …
    Pauvres matoux et toutoux qui n’ont rien demandés …

  2. c’est sur avec la production industrielle ,mais il y a beaucoup de gens qui ne mangent plus de viande par manque de moyen alors votre article à la noix!

  3. gilles vous faites une petite erreur, les végétaux ne contiennent pas toutes les protéines indispensables au corps, c’est bien pour cela que nous sommes programmés pour aller les chercher par la force depuis la nuit des temps. Beaucoup de gens confondent les vitamines et les protéines, d’ailleurs le terme protéine englobe beaucoup d’éléments complexes tous spécifiques et dont certains ne se trouvent que dans la chair animale et plus particulièrement la viande rouge pour deux protéines spécifiques. Bien sur rien n’empeche d’en consommer le strict nécessaire soit environ 200G par semaine pour un humain exerçant une activité citadine non physique. cordialement

    • le terme exact est acide aminé (essentiel en l’occurrence). Je vous rassure, on trouve tous les acides aminés en quantité suffisante dans les végétaux, y compris la lysine et la méthionine.
      Il suffit de ne pas omettre de manger des légumineuses et/ou du soja ; on en trouve aussi en quantité non négligeable dans d’autres végétaux (sarrasin, millet, quinoa, etc.). Il y a qqs centaines de million de personnes dans le monde qui n’ont jamais mangé ni viande ni poisson ou n’en mangent plus depuis des années et ne s’en portent pas plus mal…

    • Dans les végétaux, on ne trouve ni :
      – cobalamine (vitamine essentielle B12 active = celle dont on a besoin) ni
      – cholécalciférol (vitamine D3 capitale à ingérer dans les pays nordiques durant l’hiver) ni
      – rétinol (vitamine A dans sa forme active et non dans sa forme de précurseur, à savoir qu’environ 45% de la population caucasienne est incapable de synthétiser du rétinol à partir de beta carotènes et autres précurseurs et doit donc la consommer dans sa forme « essentielle ».
      Pour ce qui est du développement du diabète de type 2, il est très renforcé chez les personnes d’origine caucasienne « blanche » consommant à la base de leur alimentation des légumineuses/céréales, car ces personnes gèrent très mal l’excès de glucides et la hausse monstrueuse de l’indice glycémique après ingestion d’un 8ème de baguette par exemple.
      Le soja est un problème à lui seul, voici 170 études montrant ses effets nocifs, surtout si non-fermenté : http://www.westonaprice.org/health-topics/studies-showing-adverse-effects-of-isoflavones-1950-2010/

      Pour ce qui est de l’environnement, faudrait aussi arrêter de produire des végétaux en trop grande quantité qui vont ensuite aller dans une décharge et être couverts d’autres déchets. Dans un milieu anaérobie, ces végétaux en se dégradant produisent un maximum de méthane (plus que les vaches sur lesquelles on aime tant taper chez les vegan) qui est un danger bien plus grand que celui qui est produit et est évacué dans l’air.

  4. « Tleilaxu Ma fille aime ma purée faite à base de lait d’épautre et de margarine. Elle préfère aussi le seitan et le tofu fumé au poisson. Elle rafole des champignons aussi… »
    Tout est une question d’éducation.votre épautre et vos poissons sont français j’espère, autrement c’est combien de pétrole pour les faire venir, et vous êtes contente de donner de la margarine (graisse hydrogénée) donc aussi mauvaise pour le corps que l’huile de palme qui vient de l’autre coté du monde; et les champignons les végétaux qui ramassent le plus de matière radio active Bravo pour votre pauvre gamine

  5. Je suis aussi d’accord avec Sybille et je trouve que cet article est alarmiste.Je rappelle juste que l’Unesco a estimé que la cuisine française faisait partie du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité et cela, incluant le beurre, les fromages, la viandes et les vins… Alors mangez bio bien sûr et local sans nul doute, mais Manger bien ça reste essentiel!

    (propose une purée sans beurre et du quinoa à un enfant de 5 ans?! dur non?)

    • Ma fille aime ma purée faite à base de lait d’épautre et de margarine. Elle préfère aussi le seitan et le tofu fumé au poisson. Elle rafole des champignons aussi… Tout est une question d’éducation.

    • bonjour a tous
      je remarque que chacun défend dune manière différente leur plaisir gustatif .
      a ton penser a c’est animaux en premier !!!!! de quel droit nous tuons les animaux,qui nous donne cette permission? le vegetal a c’est bien fait, de protéine de bonne chose nous n’avons guerre besoin de consommer de la viande ou lait ,tout ceci est poison , qu’on ce le disent!!!
      en protègent nos amis les bêtes nous protégeons notre santé,notre planète ,le bien nous le rend bien.
      renseigner vous pour une alimentation 100/100 végétal
      c’est facile ??? eh bien oui vous avez l’alternatif,des magasins un monde vegan, fantastic vegan, les produits de la vie ,des bloc de cuisine végétal….,une association vegetarienne de France…..etc
      prenez soin de vous ,la vie vous le rendra !

  6. éleveur bio depuis 20 ans ,commercial en produits issus de l’agriculture biologique à ce jour ,j’aimerais rencontrer les personnes qui ont édité le rapport sur les effets néfastes de l’élevage(il y en a,mais pas comme cela est expliqué et présente)
    je suis à la disposition des auteurs du rapport

    cdlt
    jmb

  7. Merci Aurore pour ces précieuses informations qui étaleront mon opinion lors de sujets de conversation afin de convaincre ceux qui se méfient encore du bio et de l’écologie. Merci aussi pour l’info sur la consommation du fromage, je ne le savais pas…
    Béatrice

    • Débile, non scientifique et bien sur ALARMISTE/ Quand donc est-ce que les gens apprendront-ils à faire la part es chose!

  8. et bla bla bla bla

  9. je n’ai pas lu les conséquences avec le fromage.
    Quel fromage? industriel ou artisanal et local? de vache, de chèvre ou de brebis?
    Pour ma part, question viande, cela fait déjà un sacré bout de temps que j’ai réduit ma conso, écoeurée des productions industrielles
    Si je pouvais je n’achèterai que bio ou au moins de culture raisonnée et de production locale

  10. Je m’étonne que le lait figure dans le top 3 des aliments ayant l’empreinte carbone la plus faible devant bien des végétaux alors qu’il est dit plus haut dans l’article que les ruminants ont une empreinte environnementale très lourde du fait de leur processus digestif particulier générateur de méthane.
    J’ai trouvé par ailleurs cet article très intéressant, il va dans le sens de ce que j’ai déjà vu ou lu. Merci !

    • Les chiffres sont donnés par quantité de CO2 émises par PORTION de nourriture consommée. La quantité, en portions, de lait produit par une bête durant sa vie est largement supérieure aux nombre de portions de viandes. Une vache peut nourrir en lait plusieurs famille durant plusieurs années. Un bœuf ne nourrira la même famille en viande que quelques semaines.

      Voilà pour l’explication de la présence du lait dans le top 3.

    • Merci Gilles. Mais oui çà relève de la logique en ce qui concerne la consommation du boeuf et merci pour l’info du lait.
      Pour les lentilles : mon compagnon en consomme depuis de longues années, son médecin lui a dit qu’il avait un corps de dix de moins que son âge !…
      Alors pas d’hésitation pour supprimer carément la viande. Ca c’est à chacun de voir.

  11. je viens de lire l’article relatif à la consommation de viande et sa nocivité. Si je partage l’avis relatif à son impact sur l’environnement,( quoique pour moi il y ait des choses plus urgentes à faire ) pour être crédible, il faut être plus nuancé pour ce qui est de la nocivité de la viande rouge; tout dépend en effet de l’âge du consommateur, les enfants et ados doivent manger de la viande rouge pour avoir un minimum de protéines utiles à leur croissance. pour être logique (écologique) ne tombons dans l’ excès inverse…… Pour ma part je suis vieille et n’en consomme plus depuis longtemps.

    • En fait, la viande est parfaitement remplaçable. Par exemple, les lentilles sont plus riches en fer et en protéines que la viande rouge. Le seul avantage de la viande en comparaison des légumes, en ce qui concerner l’aspect nutritif, réside dans sa plus grande facilité de digestion.

      Pour preuve que la viande n’est pas nécessaire, certains sportifs au niveau professionnel sont végétariens.

      Il ne faut effectivement pas tomber dans l’excès inverse, mais alterner viande, poisson, légumes, fromages, etc… permet d’associer équilibre alimentaire et consommation raisonnée. 😉

    • Bonjour,
      Il y a pour palier à cette croissance, le régime végétarien et sa philosopie de consommation. Je suis encore semi-végétarienne, parce-qu’il m’arrive de manger du poisson, depuis deux ans et je me porte beaucoup mieux. Mes enfants commencent à réagir très mal à la mal bouffe et je cuisine de mieux en mieux du fait de ma meilleure connaissance dans les reccettes végé. De plus ma créativité explose et je me contente de consommer ce que la terre veut bien me donner, c’est suivant la saison, comme le faisaient mes grands-parents, mes parents…
      Voyez ce n’est pas difficile et ne nous laissons pas prendre dans ce jeux de la croissance indispensable à nos enfants en croyant qu’il faut absolument de la viande et des laitages !
      Je vous souhaite une belle approche dans le végétarisme où vous serez toujours bien accueillie.
      Amitiés, Béatrice

  12. Excellent article, encore une fois, qui montre du doigt l’impact de nos mentalités du « toujours plus » entrainant gâchis et débordements menant à une production industrialisée des denrées, production hautement nuisible à tous les niveaux.

    Le seul conseil à y ajouter : retournez chez vos petits commerçants de quartier (qui ont une traçabilité exemplaire, au passage, depuis des décennies, vantant leurs producteurs comme argument de qualité) et mangez sainement en variant les plaisirs.

    Et, j’en fais l’expérience en appliquant ce conseil, les prix des petits commerçants ne sont pas beaucoup plus élevés que ceux des grandes surfaces qui vendent leurs produits toxiques issus de l’agriculture des pays exploités (avec une marge énorme, généralement). Prix entre 10 et 15% de plus à Paris, certainement moins en province où les producteurs sont sur place.

    Sachant qu’en moyenne 25% de la nourriture achetée est jetée, prendre le temps de s’arrêter quotidiennement chez ses commerçants, en quittant le travail, pour acheter le repas du soir en évitant de gaspiller permet de s’y retrouver financièrement… En bref, refaire ce que faisaient nos parents et grand-parents, à une époque où consommer ne posait pas tant de problèmes à l’équilibre sanitaire et environnemental… C’est si simple, avec une dimension humaine retrouvée. Je signale que je ne suis pas commerçant, au passage ni végétarien (j’adore la viande !!). Je m’inspire simplement de la vie de mes parents et grand-parents pour retrouver un équilibre sain.

    Merci Aurore pour tes articles.

    • je signale au passage que je cultive un petit jardin sans angrais ni traitement je mange bio le plus possible mais a force de nous dire tout ce que l’on doit manger ou faire c’est penible

    • et le prix dans tout cela? le moindre morceau de viande est à 10e le kilo!!! bientôt les jeunes ne pourrons plus en manger….

    • Hé bien faites comme dit la dame plus haut « retournez dans votre caverne « 

  13. la solution ne plus manger plus voyager plus avoir d’enfants et retourner dans sa caverne

Moi aussi je donne mon avis