En septembre dernier, 50 organisations se sont réunies au sein de la « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire« . Parmi elles, Greenpeace, France Nature Environnement ou encore la Confédération Paysanne, Nature & Progrès ou Action contre la Faim. Elles signent aujourd’hui une lettre ouverte à Emmanuel Macron.
« Replacez l’alimentation au coeur de notre démocratie ! »
Voici le cri de ces organisations citoyennes qui dénoncent l’organisation des États Généraux de l’alimentation. Bien qu’elle se disent « satisfaites que de tels moments aient lieu » pour faire entendre la voix des consommateurs et des paysans, elles se montrent préoccupées.
Ces structures ont formulé des propositions concrètes en faveur d’une agriculture qui préserve l’environnement, qui rémunère décemment ses paysans et qui respecte le bien-être animal. Toutefois, les ONG alertent le Président sur le fait que « la plupart de nos propositions sont évacuées d’un revers de main » lors des premiers ateliers.
Les ONG s’interrogent sur la cohérence de la politique du gouvernement
Dans leur lettre ouverte, les organisations s’interrogent sur « l’incohérence entre les décisions politiques et l’absence de vision pour l’avenir de l’agriculture« , en particulier dans le cas de la signature du CETA ou avec l’arrêt de certaines aides à la bio.
Elles insistent pour faire de ces États Généraux de l’Alimentation « plus qu’un simple moment politique« . Il s’agissait effectivement d’une véritable opportunité pour enclencher un tournant dans notre vision de l’agriculture et de l’alimentation ; or cette opportunité semble s’effacer au fur et à mesure de l’avancée de ces États Généraux. La société civile ne semble pas être entendue, au détriment des organisations agro-alimentaires.
Ainsi, les ONG interpellent le Président : « Replacez l’alimentation au coeur de notre démocratie et enclenchez une véritable transition agro-écologique« . Espérons que leurs souhaits soient entendus !
Illustration bannière : – © EduardSV
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