La ménopause n’est pas un sujet très étudié par les scientifiques. Pourtant, les femmes se posent beaucoup de questions sur cette période importante de leur vie. Celle sur la prise de poids, souvent constatée par beaucoup de femmes ménopausées, en est une. Une étude canadienne (1) s’est intéressée à ce sujet.
Bouger moins = prise de poids
Les scientifiques canadiens se sont intéressés aux différentes dépenses d’énergie pour savoir lesquelles pouvaient éventuellement varier, et dans quelles proportions elles varient.
Les 4 dépenses d’énergie du corps :
> la dépense au repos = le métabolisme de base
> la dépense liée au maintien de la température interne du corps = la themorégulation> la dépense liée à la prise alimentaire = la thermogénèse alimentaire
> la dépense liée à l’activité physique
L’étude
Ils sont suivis 102 femmes en pré-ménopause pendant 5 sans, en mesurant leur composition corporelle (la répartition entre la masse maigre (les muscles) et la masse grasse) et leurs diverses dépenses d’énergie.
Au fil des ans, il n’y a qu’une sorte de dépense d’énergie qui diminue : celle liée à l’activité physique.
Toutes les autres dépenses en énergie du corps ne bougent pas, même celle liée au métabolisme de base, contrairement à ce qu’on dit souvent.
Les femmes ménopausées ont donc tendance à moins bouger qu’avant et à devenir plus sédentaires. Résultat : elles prennent du poids.
Les conseils de la diététicienne :
Continuez à bouger, mesdames !
Ne vous arrêtez pas de pratiquer votre sport favori, marchez, courrez, nagez, golfez, faites du vélo, dansez… C’est non seulement votre poids que vous allez maîtriser, mais ce sont aussi vos articulations, votre capital osseux, votre activité cardiaque et veineuse que vous allez préserver. Sans oublier votre moral, au top avec les endorphines, ces hormones du plaisir créées par le cerveau au cours d’une activité physique.
Autre conseil : ne mangez pas au-delà de votre faim. Moins d’exercices physiques, entraînent des besoins en énergie moins importants. Or, on a tendance à ne pas faire attention à la baisse de ses besoins et à continuer à manger comme si on avait la même activité physique qu’avant. Résultat : on mange au-delà de ce dont on a réellement besoin. Donc on grossit. Ecoutez-vous, écoutez votre corps et vos sensations de faim et de satiété. Elles seules pourront vous donner la juste mesure de ce que vous devez consommer. Une attention à soi-même pour un mieux-être général. Çà vaut le coup d’essayer !
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(1) Duval K, et al. Eur J Clin Nutr 2013.
Source : Nutri-doc, août 2013
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Vous pouvez consulter Emmanuelle Couturier dans une consultation privée (voir nutritielle.fr, l’alimentation sur mesure).
A 49 ans, je suis en pré-ménopause et bien que je pratique la danse modern-jazz une fois par semaine et du Pilates une fois par semaine, j’ai beaucoup de mal à perdre mes kilos.