Fermes verticales et cultures hydroponiques
Le concept de culture à la verticale n’est pas nouveau ; on l’utilise pour les tomates par exemple.
Mais il faut le réinventer avec les technologies les plus modernes pour construire des fermes verticales, sûres, faciles à utiliser, peu chères à construire au coeur des villes, non polluantes et surtout capables de produire de la nourriture toute l’année.
Les humains ont mis 10 000 ans à maîtriser la production agricole qu’on prend pour acquise. Pourtant, alors que nous vivons de plus en plus protégés des éléments et des rigueurs du climat, les plantes et l’agriculture restent dépendantes des aléas météo.
La ferme verticale a pour objet de protéger nos cultures des aléas climatiques comme nous le sommes tout en rendant le monde plus facile à vivre.
De nombreux projets de fermes verticales apparaissent dans le monde entier dont nous vous donnons quelques vues. La ferme ci-dessous, de 30 étages, conçue par Despommier, pourrait nourrir 50 000 personnes.
Elle est prévue pour cultiver une centaine de variétés de fruits et légumes et contient des étages pour l’élevage de volailles ou l’aquaculture.
La culture hydroponique qui est utilisée consomme 70 % d’eau en moins que la culture traditionnelle.
Pour ceux qui connaissent, cela évoque le roman de SF Les monades urbaines de Robert Heinlein.
Mais, l’érection de ces fermes verticales nécessitent de maîtriser de nombreux paramètres : résistances aux tempêtes, formation agricole avec des écoles spéciales, une nouvelle approche de l’urbanisme …
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Juste un mot, pour signaler que Les Monades urbaines est un roman de Robert Silverberg, non de Robert Heinlein.
(chez dont les Pommiers dans le ciel sont plutôt sur Ganymède que dans des tours…