Foie gras, bien-être animal et filière porcine

Rédigé par , le 27 Nov 2014, à 9 h 50 min
Foie gras, bien-être animal et filière porcine
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« Bien-être animal », cette thématique semble presque apaisante tant le mot « bien-être » évoque pour certains différentes techniques de massage et moments de relaxation.

Mais les animaux, les massages, ils ne connaissent pas ! Et alors que les scandales agroalimentaires se multiplient, la notion de bien-être animal ressort de plus en plus comme un gage de qualité. Mais qu’en est-il vraiment ? Qu’est-ce que le « bien-être animal » ?

L’industrie porcine et le foie gras, la course à la productivité et à l’image

« Tout est bon dans le cochon« … Et c’est bien là le problème ! Dans notre société et nos magasins, le cochon est peu près partout. On le consomme souvent entier, en jambon, en saucisson, en gelée, en pâté… Bref, sous toutes les formes.

Une industrie tellement importante qu’elle est sans cesse sous pression. Enfin, la pression, elle n’est pas du côté des gros distributeurs qui cherchent avant tout à acheter au meilleur prix, mais plutôt du côté des éleveurs.

Représentative des mauvais côtés de la course à la productivité, la filière porcine multiplie les atteintes au bien-être animal :

  • porcs entassés individuellement dans des cases de moins de 2m² (alors que le cochon est un animal plutôt social) ;
  • truies reproductrices stressées, isolées et inséminées sans période de repos ;
  • nourriture bas de gamme et médicaments à gogo (La situation est pire dans d’autres pays : Alerte au porc chinois, pharmacie ambulante) ;

Bref, des conditions d’élevage déplorables qui stressent l’animal, lui offrant une vie détestable.

L’industrie du foie gras : la tradition française

Produit de luxe participant à la renommée mondiale de la gastronomie française, le foie gras pose un vrai problème d’éthique auprès des gourmands soucieux du bien-être animal.

D’un côté, ce produit d’exception plait. Il fait partie d’un vrai patrimoine culturel et régional. De l’autre, il s’agit tout de même d’un foie malade, conséquence d’un gavage provoqué.

Car c’est bien ce dont il s’agit, le foie gras consiste d’abord et avant tout à récupérer le foie d’une oie ou d’un canard gavé souffrant d’une lipidose hépatique. Ensuite, ce foie est préparé et cuit mais la base du produit est le gavage animal. Souvent, les éleveurs empoignent les oies et les maintiennent le bec ouvert afin d’insérer rapidement un tuyau véhiculant une nourriture destinée à gonfler et rendre malade le foie.

Il y a quelques semaines, une investigation d’Animal Equality auprès de fermes à foie gras rapportait des images d’animaux enfermés dans des cages si petites qui leurs était impossible de se retourner, d’animaux dépressifs, stressés, présentant des inflammations graves de l’oesophage consécutives d’un gavage violent, des problèmes respiratoires, des mises à mort sans étourdissement et des victimes de la brutalité des éleveurs.

L’industrie du foie gras donc, c’est pas joli joli. Pourtant, ce mets est jalousé par les autres pays et de plus en plus, la production se développe dans les pays étrangers, comme en Chine par exemple. Mais les conditions d’élevage ne sont sans doute pas meilleures…

*

La suite p.2> Alors le bien-être animal, c’est quoi ?




Entre magazines, romans et presse générale, je suis une passionnée de l'information, qu'elle soit sérieuse ou décalée ! Consommer durable n'est pas qu'un...

46 commentaires Donnez votre avis
  1. J’ai cessé de manger de la viande chevaline et mon époux également depuis quelques années déjà – en voyant le traitement inhumain que les importateurs de chevaux d’abattoirs polonais, débarquaient ces pauvres bêtes en leur fracassant les pattes ou les laissant choir de plusieurs mètres à même le sol et… déjà épuisés du voyage, certains étaient agonisants ! La fondation Gaia est intervenue et a intenté un procès… qu’elle a perdu ! Et le respect de toute vie là dedans ? Qu’en fait-on ? Si l’on ne respecte pas l’animal qui va nous nourir nous sommes des êtres inhumains et ne méritons que l’inhumanité !!!
    S’il faut m’abstenir de foie gras, je m’en passerai (quoique je connais un petit producteur sympa et respectueux pas loin de chez nous…mais nous sommes loin d’en faire notre « quotidien » car il est plus cher, mais ! Quant au porc, il faut toujours vérifier la traçabilité! S’il vient de Chine ou de l’est, c’est très probable qu’il ait été élevé en espce réduit et dans les pires conditions ! Les petis éleveurs existent, les fermiers sont producteurs de porcs et en assument la viande et la charcuterie et croyez-moi… quel goût !
    Boycotez les grandes surfaces qui achètent au rabais au mépris de la plus simple déontologie ! Merci pour nos compagnons de vie ! Alem.

  2. a montpellier, la plupart des gens ne se soucient meme pas de leur voisinage, y compris des gens qui sont tout simplement a proximite d’eux. Le probleme de fond, c’est peut-etre d’abord de reussir a faire en sorte que les gens se soucient de quelque chose d’autre que leur desir immediat…

  3. Je ne pense qu’à une chose : le respect animal n’existe plus à cause de l’industrialisation des élevages. Je pense que la solutions serait AUSSI d’en parler aux enfants. Eux qui aiment les animaux feraient en sorte que tout cela ne soit qu’un mauvais rêve de leur vie.

  4. On n’est pas obligé de se gaver de porc vendu en grande surface…moi j’achète ma viande chez un éleveur dont les porcs vivent en forêt…il vend en direct, transforme lui-même, ses fils récoltent la plupart des céréales nécessaires, il n’a pas la pression et vit bien. Et nous, on se groupe pour aller acheter,c’est pa loin. C’est en charente maritime…le prix est légèrement supérieur aux grandes surfaces, mais on en mange moins, car bien meilleur…jpb

  5. Manger moins mais manger mieux et plus sain, c’est un effort du porte monnaie qui nous rendra la santé tout en respectant la nature et les animaux. Difficile à faire en ces temps de crise mais pas impossible, il faut juste le vouloir. Cet article est vraiment interessant et complet.

  6. J’aimais déjà Consoglobe, là, je suis encore plus contente de voir que vous montrer ce que subissent les animaux. J’espère que vous ferez une suite avec des photos encore plus explicites afin que chacun voit ce que ça fait de manger de la viande.

    • oui …. il faut voir les choses pour que tout cela s’arrête … Il faut aider les associations qui font la transparence sur ces actes de barbarie.

  7. Ah les bons français ! Ils se cachent sous des pseudos ou mieux sont anonymes.
    Ils se tirent des balles dans les pieds mais ainsi va la France.

    Vous feriez mieux d’encourager les bons éleveurs qui travaillent correctement et agoniser les productivistes qui n’ont pour objectif que de gagner plus de fric et les acheteurs qui cherchent toujours le meilleur prix sans souci de la qualité qu’ils achètent.
    Il faut bon sens garder .

    • combien sont-ils les VRAIS éleveurs respectueux du cycle animal ? qu’ils se fassent connaître !!!

    • Et le bon sens ne serait-il pas justement de pousser une bonne gueulante auprès des gouvernements et changer nos modes de consommation/de vie du tout au tout? Parce que ce qui est condamné dans cet article, ce n’est pas le producteur de qualité qui sait très bien que surproduction équivaut à mal-être animal qui équivaut à piètre qualité, mais c’est la vaste majorité des producteurs européens (je ne parle même pas des US!!) qui, soutenus par les politiques européennes et nationales, produisent à outrance et élèvent sans aucun respect des animaux stressés dont la viande, bourrée d’antibiotiques, ne sera bonne ni au goût ni pour la santé des consommateurs.
      Le bon sens, c’est de savoir que le système de production/consommation/gestion des ressources/nature/humanité est un tout indissociable et que quand une partie est malade les autres seront bientôt moribondes…
      Alors laissons parler « les bons français » et ne les prenons pas de haut; sans leur soutien, on n’ira nulle part… S’ils pouvaient justement nous refaire un petit coup de 1789 version bouleversement global, moi j’achète!!

  8. Il faut visiter une ferme qui produit du foie gras de qualité pour voir comment ça se passe.
    En fait dans celle que j’ai visitée les canards passent 3 mois dans les prés avant d’être traités.
    Le gavage est manuel, j’y ai assisté et les canards n’ont pas l’air d’être énormément stressés.
    C’est seulement pendant cette opération que les canards sont introduits dans des cages étroites, pour mieux pouvoir les attraper. Mais à la fin du gavage, ils regagnent des cages beaucoup plus vastes, en attendant le prochain gavage.
    Enfin dans un canard gras, il n’y a pas que le foie; on mange aussi les cuisses confites, les gésiers confits, la carcasse…

    • Issue de la campagne, je connais ces productions « de qualité », « du terroir », « de ferme », et autres appellations alléchantes mais trompeuses. Elles diffèrent en effet des productions industrielles : par leur prix.
      Elles sont vendues beaucoup plus cher qu’au supermarché et sont très plébiscitées, par des acheteurs citadins et terriblement crédules pour la plupart.
      Les animaux y connaissent pourtant des conditions de détention guère plus enviables que dans n’importe quel élevage industriel, le « parcours extérieur » consistant en une petite sortie de quelques mètres carrés, ouverte ponctuellement et d’une taille ridicule par rapport au nombre d’individus détenus.

      On ne peut pas à la fois offrir des conditions décentes aux animaux et faire de cet élevage son métier, ça rapporterait une chiquenaude, ça ne peut être rentable qu’en détenant un maximum d’animaux sur un minimum d’espace.

      Il faudrait terriblement augmenter les prix des produits animaux si l’on voulait que les animaux souffrent un peu moins, mais les produits animaux, malgré leur coût environnemental, sanitaire, etc. ne coûtent rien. C’est terrible pour les animaux, d’abord, mais ça l’est aussi pour les éleveurs, l’environnement, la santé, l’économie…

    • NON même si la ferme représente un fleuron en la matière il y a tjrs torture animale … souvenez-vous des tortures moyennâgeuse : l’entonnoir et l’ingurgitation forcée …

  9. alors…..les paroles Ok mais les actes , à quand les interdictions pour tout ce que vous décrivez….et le halal !!!! c’est terrible et désespérant …J’ai un poulailler , alors 5 étoiles par rapport à ces pauvres poules de cage qui finissent en bouillon cube….et quel bonheur de les voir faire leur vie de poule . Comment faire pour renverser ces situations désastreuses sur l’animal qui de toute façon nuit à notre santé surtout élevé sous cette forme . Le refus d’acheter !et manger moins de viandes si cela est plus cher en sachant qu’il y a du respect …Merci

    • c’est tout simple : il y a trop de monde sur Terre … on est donc obligé d’avoir une filière « alimentation » industrialisée à outrance pour nourrir ces milliards d’hommes (et d’ailleurs malgré celà il y en a plus d’un milliard qui souffre de malnutrition … ). Diminuer le nombre de terriens résoudra le problème, la question suivante étant de savoir comment … les répoonses possibles sont : une guerre mondiale (à éviter car avec l’arme nucléaire qu’ont de plus en plus de pays, celà signifierait la fin de notre civilisation …), un contrôle des naissances (les pays sont-ils prêts ? la Chine et l’Inde ont-ils envie de réduire fortement leur population qui les a hissés aux 1ers rangs mondiaux des pays qui comptent aujourd’hui ? …), laisser faire et une famine mondiale et son lot d’épidémies et de conflits se chargera de résoudre le problème à notre place … ou alors attendre une solution divine ? … les paris sont ouverts sur la solution qui viendra …

    • On est obligé de rien, « Réaliste »! On fait des choix ou on cautionne des choix …

  10. L’idée de « bien-être animal » est de toute façon complètement incompatible avec toute notion industrielle. Tant que devrons élever autant d’animaux pour répondre à notre demande délirante de produits animaux (lait, bidoche, œufs, viscères) — qui nous rendent pourtant tous directement malades ! —, les animaux subiront un enfer.
    La seule solution, si l’on se soucie UN MINIMUM du sort des animaux, est de cesser de se nourrir de leur souffrance (ou, si l’on tient à se nourrir de sang, on peut récupérer des animaux tués par les bagnoles le long des routes, ils sont hélas très nombreux, et cela ne pose aucun problème éthique).

  11. Quel tissu de conneries !!!

    Je reprendrais un peu de foie gras, mais artisanal !!!

  12. Rien qu’en France, plus d’un milliard d’animaux servent chaque année de nourriture à des humains. Jamais massacre planifié aussi massif n’a existé, et si les animaux n’étaient pas tant méprisés, la consommation de viande apparaîtrait alors
    telle qu’elle est : ABOMINABLE !
    Mais justement, elle ne suscite que rarement l’indignation. C’est plutôt l’indifférence qui est reine en ce domaine, alors même que les conséquences sanglantes de la consommation de viande s’étalent au vu et au su de tout le monde, dans la rue, sur les étals de bouchers, dans les pubs, les films, mais aussi dans les prés ou dans les élevages en batterie. Et dans les assiettes. L’attention des humains se limite trop couramment, lorsqu’elle daigne se pencher sur le sort d’animaux, à la vivisection, la chasse ou la fourrure.
    C’est que l’utilisation des animaux, comme nourriture, prouve aux humains, de façon pratique, quotidienne, infiniment répétée, leur différence, leur supériorité sur les  » bêtes « , leur propre valeur. C’est pourquoi ils tiennent tant à la perpétuer. Hormis les enfants qui se posent des questions sur l’origine de la viande à un certain âge, et qu’on désinforme, souvent, grossièrement, tout le monde connaît l’origine de la viande. Tout le monde sait que les animaux souffrent, éprouvent de la douleur au même titre que les humains. C’est pour nous la raison de cesser de les manger, ou de les utiliser pour la vivisection (etc.). Il nous intéresse qu’on cesse de considérer leur vie (et son contenu) comme insignifiant, et qu’on leur prête la même attention, la même considération que l’on a envers les humains (du moins au niveau du discours). Tant qu’on considèrera que  » les humains d’abord  » est une affirmation qui va de soi, il ne pourra y avoir qu’une totale déconsidération des intérêts des animaux. En ce qui concerne la consommation de viande, il devrait être clair que les intérêts du mangeur et ceux du mangé sont immensément disproportionnés.

  13. un petit argument omis: avons nous besoin de manger autant de proteines animales? bien que j’aime le foie gras (mea culpa)
    sans compter que toutes ces pauvres bêtes gavés d’antibio provoquent la résistance des virus et bactéries qui eux évoluent très vite.
    la sagesse de certaines peuplades, leur font remercier la nature (flore et animaux) qui leur servent de nourriture, l’occident et les religieux les appellent les sauvages!
    et qui a décrété que l’homme est la seule espèce vivante sur terre à mériter 1 traitement de faveur, et même pire: seuls les gens riches, les croyants … trouvent normal ce que tout ce qui ne leur ressemble pas ne mérite pas de vivre décemment. très très vaste sujet de philo!

  14. Je trouve votre article très bon. Je vous encourage.

    Pourquoi se retenir de dire vrai alors que tant d’hommes et d’animaux souffrent ? Il y a tellement à faire pour notre bien et surtout tant à être !

    Merci Aurore

  15. Je suis écoeuré par vos propos, c’est prendre les éleveurs et la chaine alimentaire pour des attardés. Je suis convaincu que vous appartenez à ces gens qui non jamais mis les pieds dans la terre ou dans une ferme pour analyser le pourquoi des gestes d’élevage.
    Les animaux réagissent aux conditions d’élevages et si les conditions leurs sont défavorable, la croissance et l’état sanitaire ne sont pas au rendez-vous.

  16. on sait que les animaux souffrent ,on sait qu’ils sont traités avec la pire des cruautés (abattoirs , élevage industriel ,transports ,captivité ,chasse etc…) et personne ne fait rien .Demandons-nous à qui cela rapporte et qui a intérêt à ce que cela ne change pas .Il faudrait une immense prise de conscience des citoyens .Je ne dis pas de ne pas manger de viande ,je dis qu’il ne faut pas faire souffrir les animaux (bien que je ne mange plus de viande depuis longtemps au vu de ces horreurs )

  17. What a disgusting way to make money, & what a shame to fill our body with such pain & suffering !

  18. Comment voulez-vous qu’on vous prenne au sérieux, quand vous OSEZ écrire qu’un foie gras est un foie MALADE?
    Tout est dit, et ce sera mon dernier flirt avec votre site.

    • Oser dire une VERITE vous choque ?
      Site médical : La stéatose hépatique est une accumulation d’une graisse appelée triglycéride , dans la cellule hépatique elle-même. La plus connue des stéatoses est le foie gras de l’oie.

      Juste trouvé sur Wikipédia : La Directive européenne du 20 juillet 1998 dispose en effet qu’ « aucun animal n’est alimenté ou abreuvé de telle sorte qu’il en résulte des souffrances ou des dommages inutiles » ; alors que selon le rapport du Comité scientifique de la Commission Européenne de la santé et du bien-être des animaux (16 décembre 1998, constatant que le taux de mortalité en cours de gavage serait multiplié par dix ou vingt, que le « niveau de stéatose (obtenu) pourrait être considéré pathologique » et que la « quantité importante d’aliments intubés rapidement au cours du procédé de gavage provoquerait une distension de l’œsophage, une augmentation de la production thermique et du halètement, et l’excrétion de matières fécales semi-liquides », conclut que « le gavage, comme il est pratiqué aujourd’hui, est préjudiciable au bien-être des oiseaux ».
      …/…
      L’Allemagne, l’Argentine, le Danemark, la Finlande, l’Irlande, Israël, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Suisse, la Californie et certaines provinces de l’Autriche appliquent l’interdiction de gaver. La chaîne commerciale de luxe Harvey Nichols, soucieuse de paraître vertueuse, n’en vend plus.

      Néanmoins certains pays continuent à l’importer …

      Peut-être que « toute vérité n’est pas bonne à entendre » qu’un « bon » mensonge, du moins par omission… est plus facile à faire accepter…

    • posez-vous donc tout simplement la question de savoir si vous vous sentiriez en forme avec un foie pareil !

    • même si cela ne vous plait pas, c’est la réalité. Un foie gras est un fois malade à force de gavage. renseignez vous !

  19. Merci Aurore d’avoir, une fois de plus, traité ce sujet.
    Du « temps de ma jeunesse », donc il n’y a pas si longtemps…la viande était considérée comme un plat de luxe ! Et le poisson réservé au vendredi…
    Ha, le rôti ou le poulet du dimanche ! La dinde de Noel… Pardi, on savait les apprécier !
    C’est un peu comme si on ouvrait une « bonne bouteille » de vin tous les jours, agréable certes, mais cela ne serait plus un vrai plaisir, sans le cérémonial et le respect qui l’entoure…
    On nous a fait croire, on nous fait toujours croire que la viande est un aliment indispensable… surtout pour engraisser l’industrie !!!… et les médecins …
    Nos habitudes alimentaires étaient différentes et nous ne nous en portons que mieux ! Il suffit d’observer les dégâts sur les gros consommateurs…
    On achetait moins mais mieux… Aller, une petite visite dans les placards ou congélateurs s’impose ! Combien jetons nous de produits « périmés » ?… Notre appétit ne respecte plus ses limites !
    A seule fin de produire toujours plus, au nom du profit, on ne respecte plus rien, ni la terre, ni les animaux…
    Cette orgie, ce gaspillage, l’homme et la planète en feront les frais tôt ou tard…d’ailleurs le processus est déjà enclenché !
    C’est donc AUSSI à nous consommateurs, chacun à son petit niveau, chacun avec sa conscience (et son porte-monnaie !), d’essayer d’enrayer la machine !
    2 options :
    – soit on se dit que ce n’est pas notre modeste contribution qui va changer le monde, et qu’en somme on n’en a rien à f….. des générations futures (en commençant par nos enfants et petits enfants !) ;
    – soit on se dit que chaque petit geste, chaque petit grain de sable, chaque petite goutte d’eau, le tout mis bout à bout, peuvent faire de belles plages et de grandes rivières…

    Florilège de citations :
    « Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique… et vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir. » Le Dalaï Lama
    « Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres. » Confucius
     » Dans la vie, il y a deux catégories d’individus : ceux qui regardent le monde tel qu’il est et se demandent pourquoi. Ceux qui imaginent le monde tel qu’il devrait être et qui se disent : pourquoi pas ?  » Georges-Bernard Shaw
    « Vous pouvez blâmer les gens qui se cognent dans l’obscurité ou vous pouvez allumer des bougies. La seule erreur est d’avoir conscience d’un problème en choisissant de ne pas agir ». Paul Hawken
    « L’utopie est simplement ce qui n’a pas encore été essayé. » Théodore Monod
    « Il est bien des choses qui paraissent impossibles que tant qu’on ne les a pas tentées. » André Gide
     » Ne cherchez pas la faute, cherchez le remède. » Henry Ford
    « C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas. » Victor Hugo
    Alors ? « Vivre tous simplement pour que tous puissent simplement vivre. » Gandhi
    Et de conclure : « Je m’intéresse à l’avenir car c’est là que j’ai décidé de passer le restant de mes jours. » Woody Allen

  20. et bien on peut voir que le bien être est minime parmi les constatations des maltraitances infligées aux animaux, pour la consommation notamment. le foie gras est un horrible exemple parmi tant d autres…

    je rejoins tout à fait michèle sur le côté écologique, environnemental, économique, sanitaire et HUMAIN de l impact de la consommation de produits animaliers…

    « on peut se demander qui sont les humains et qui sont les animaux? »
    on peut également se demander mais comment l humain en est arrivé là?

    l impact écologique de l industrie de la viande est sans précédent et TERRIBLE. tout est relié comme dit Michèle et c est grave. la santé aussi en pâti…

    ps: suivez l argent

  21. et bien on peut voir que le bien être est minime parmi les constatations des maltraitances infligées aux animaux, pour la consommation notamment. le foie gras est un horrible exemple parmi tant d autres…

    je rejoins tout à fait michèle sur le côté écologique, environnemental, économique, sanitaire et HUMAIN de l impact de la consommation de produits animaliers…

    « on peut se demander qui sont les humains et qui sont les animaux? »
    on peut également se demander mais comment l humain en est arrivé là?

    l impact écologique de l industrie de la viande est sans précédent et TERRIBLE. tout est relié comme dit Michèle et c est grave. la santé aussi en pâti…

    ps: suivez l argent

  22. je veux dire que c est degoutant tout s qui se passe en matiere d elevage il faudrait qu une fois au moins l on fasse subir aux eleveurs les memes choses pour qu ils comprennent le plaisir que cela donne. mais ils appelleraient cela du barbarisme alors quoi en penser??? je ne suis pas plus pour cette methode que pour l autre ????

  23. MERCI beaucoup pour cet article !
    Le  » bien être » animal, n’est qu’un concept humain, afin de pouvoir utiliser les animaux en toute bonne conscience .
    Aucun humain prisonnier ou esclave , aussi bien traité soit-il ne pourra vous dire qu’il est dans le bien être..
    Les animaux ne sont pas sur terre pour être en notre pouvoir.
    Le bien être c’est pouvoir vivre sa vie pour soi même, et non pas de la finir dans un abattoir, au jour décidé par l’ utilisateur..
    les animaux ne sont pas des marchandises .
    Tout comme nous, ils veulent vivre.. Bien sur, il y a des degrés dans l’infamie , et la torture pour le foie gras en est un sommet, mais les élevages ne valent pas mieux. Ceux ci sont des lieux dantesques, ignobles envers les animaux et par ricochet envers les humains démunis.

    Je m’ explique; avec les tonnes de céréales et d’eau utilisées pour faire naître et engraisser les animaux, afin de nourrir ceux qui ne manquent de rien, il y aurait de quoi nourrir le milliard d’ affamés… Sans parler des forêts dévastées, de la terre et de l’eau polluées..
    Je bifurque, soit, mais tout se tient, et ne pas l’ admettre, c’est refuser de regarder et voir.

    • Bien dit ! Entièrement d’accord ! comme tu le dis tout est lié ! Nous courons vers la destruction …
      Comment peut-on regarder sans s’émouvoir l’image d’un enfant rachitique à côté de celle d’un obèse ? Comment notre conscience de « nantis » peut-elle s’accomoder d’une telle obscénité ?
      Monde « civilisé » ? « Ethique » ? Paroles, paroles….

  24. Ah oui, l’être humain est un Monstre.

    Je suis ovo-lacto végétarienne depuis plus de 19 ans et je vois que La Condition Animale n’a cessé de s’aggraver. Quand je pense que Brigitte Bardot avait réussi à obtenir « un petit plus » pour les animaux, au moment de leur mise à mort dans les abattoirs et que celà est bafoué chaque jour, pour satisfaire une partie de la population (musulmans et israëlites)je suis révoltée. Ca me choque, me dégoûte et me donne envie de vomir de voir que certains peuvent tout faire pour l’Argent et le respect des traditions.

    Que l’on fasse pareil à tous ces tueurs d’animaux….

    • Je ne suis pas pour la loi du talion, mais je comprends que l’on puisse parfois, souvent, souhaiter le pire à ceux qui à chaque seconde, torturent et tuent les animaux.
      Les abattoirs laïcs ne valent pas mieux, car rendement oblige, les animaux sont parfois égorgés en toute conscience, et quand on sait que 65 milliards d’ animaux sont sacrifiés chaque année dans le monde, pour leur viande, on peut se demander  » qui sont les humains » et non plus  » qui sont les animaux ».

  25. Le gavage est INTERDIT dans la majorité des pays Européens pour CRUAUTE. Même la POLOGNE a interdit le gavage. En Europe, on ne gave plus que en France, Espagne, Bulgarie, Hongrie et un peu en Belgique. C’est Interdit dans les autres pays Européens. C’est aussi interdit en Israël, argentine, californie… Il est incroyable qu’il se trouve encore des personnes au 21ème siècle pour défendre un produit qui génère tant de souffrance animale. En France, dans 80 pour cent des cas, durant les 15 jours que dure le gavage, les canards mulards ( 37 millions par an) sont immobilisés dans des cages individuelles et on va leur faire ingurgiter des quantités énormes de maïs à l’aide de pompe hydraulique.. A l’issue de ces 15 jours, le volume de leur foie va être multiplié par 10, et on va les abattre juste avant qu’ils n’en crèvent. Ce foie est un foie malade. Bon appétit !En France, on ne gave que 700 000 oies par an car elles sont plus fragiles, ne supportent pas la manière industrielle et sont donc bien moins rentables. La France produit environ 78 pour cent de la production mondiale, forcément puisque c’est interdit ailleurs . Nous n’avons vraiment aucune éthique ! Sans même parler du sort des canetons femelles broyées à la naissance ! (on ne gave que les mâles, le foie des femelles étant trop nervé). Tout ça pour un petit plaisir dont il est très facile de se passer ! Nous sommes des monstres.

    • Complètement d’accord avec ce qui vient d’être écrit. Ceux qui continuent à manger du foie gras en connaissance de cause ne sont que des monstres !!!

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