Rien de plus estival que le doux cri des mouettes, le parfum des crèmes solaires et… le coût croissant des fournitures scolaires ? Alors que les vacances d’été débutent à peine, les fournitures scolaires semblent vouloir briller sous le soleil de l’inflation.
Cher papier, ton prix flambant nous brûle les doigts !
Les cahiers, les feuilles et même cette petite gomme pittoresque ne cessent de grimper sur l’échelle de l’inflation. Pour nos chers bambins, prêts à remplir ces pages de leurs rêveries, le coût pourrait bien devenir un cauchemar. La papeterie, avec son taux d’inflation moyen de 14 % sur un an, peut surprendre plus encore.
Voici les relevé de prix de l’UFC-Que Choisir entre juillet 2022 et juillet 2023 :
- Les feuilles à carreaux ont ainsi bondi de 30 %
- Les feuilles simples de 34 %
- Les copies doubles de 29 %
- Les cahiers grand format de 22 %
- Les petits cahiers de 17 %
Derrière cette flambée, un coupable : la pâte à papier. Sur le marché mondial, son prix a connu une hausse vertigineuse de 17 % entre les premiers trimestres de 2022 et 2023. Pire, entre juin 2020 et septembre 2022, son coût a doublé (en baissant ensuite à nouveau jusqu’en mai 2023).
L’ensemble des fournitures scolaires connaissent des hausses vertigineuses
La papeterie n’est pas la seule à voir ses prix s’envoler. L’équerre, ce petit instrument en plastique, a pris des airs de grande avec une hausse de 19 %. Les matières premières plastiques, perturbées par les aléas mondiaux tels que la pandémie et les conflits en Ukraine, font en effet des vagues dans notre trousse. Il en va d’ailleurs de même pour le matériel scientifique en général (règles, compas), avec une hausse moyenne de 8 % sur un an. Le matériel artistique (peinture, pinceaux) (+9 % sur un an) et les instruments d’écriture (stylos, crayons et feutres) (+7 % sur un an) ne sont pas en reste.
Les fournitures scolaires, autrefois synonymes de renouveau et d’excitation pré-rentrée, sont désormais aussi synonymes d’une pointe d’inquiétude budgétaire. Espérons que cette tendance s’inverse pour que le shopping de rentrée redevienne une fête et non une frénésie financière.
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