Ce partenariat, appuyé par la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, vise à fournir un lieu de refuge aux femmes poursuivies par un homme visiblement agressif.
Mille nouveaux « lieux sûrs » pour les femmes avant fin 2024
C’est une initiative intéressante que viennent de dévoiler, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes, la FDJ et l’association UMAY, éditrice de l’application mobile éponyme. Pour rappel, l’application UMAY permet à tout un chacun de signaler la présence dans tel ou tel endroit de situations d’insécurité ou de harcèlement, afin d’éviter aux autres de se rendre dans des zones potentiellement dangereuses. Le 7 mars 2024, la FDJ a donc signé une convention avec UMAY en vertu de laquelle 1.000 bureaux de tabac deviendront des « lieux sûrs » d’ici fin 2024. Des femmes poursuivies par un homme visiblement agressif pourront s’y réfugier. Les gérants de ces lieux seront également formés à l’accueil de ces femmes.
UMAY référence déjà 6.000 « lieux sûrs » au sein de son application. Il s’agit de bars, restaurants et boîtes de nuit mais aussi de points de vente, magasins et institutions. Grâce à une convention avec le ministère de l’Intérieur, 3.200 gendarmeries et 600 commissariats de police sont également labellisés dans l’application.
Le harcèlement de rue, une triste réalité pour les femmes en France
Le harcèlement de rue est un grand problème en France. Selon un sondage Viavoice pour le Haut conseil a l’égalité entre les femmes et les hommes publié en janvier 2024, 42 % des femmes ont personnellement vécu des sifflements et gestes déplacés de la part d’un homme. Ce pourcentage monte à 52 % chez les 15-24 ans et à 57 % chez les 25-34 ans. Par ailleurs, 34 % ont personnellement vécu des contacts physiques légers non consentis (effleurement des mains, du dos…) faits par un homme, et 12 % un acte sexuel imposé par un homme.
Ce n’est alors pas étonnant si 58 % des femmes déclarent avoir déjà renoncé à sortir faire des activités seules, 79 % déclarent avoir déjà eu peur de rentrer seule le soir, et 37 % déclarent avoir déjà refusé de prendre les transports en commun seule.
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Il me semble que ce sont tous les citoyens qui doivent intervenir lorsqu’ils pbservent soit un harcèlement, soit un quelconque acte agressif contre une personne dansun lieu public. Non ?