La phythothérapie est le nom scientifique de ce que l’on appelle plus communément les « remèdes de grand-mère » confectionnés avec des plantes récoltés dans les jardins. Littéralement, « le traitement par les plantes », la phythothérapie est de moins en moins marginale car elle correspond à de réelles attentes du public vers un traitement plus naturel des maux de santé. Pourtant, il demeure certains risques…
Le boom de la phythothérapie
Pratiquée depuis des temps immémoriaux, la phythothérapie est finalement une pratique médicinale discrète alors qu’elle génère jusqu’à 240 millions d’euros par an de chiffre d’affaire (selon le Magazine de la santé de France 5).
Et ce chiffre d’affaire ne se fait pas en Chine où la médecine locale est très friande des traitements par les plantes mais bien en France.
Il faut probablement voir dans ce regain d’intérêt un désir du public vers un retour à une médecine plus douce et naturelle mais également à une mise en avant de plus en plus poussée de la phythothérapie dans les pharmacies, le circuit de vente privilégié de cette pratique ou même dans les boutiques bio.
Mais il faut savoir que la phythothérapie n’est pas absente de la médecine traditionnelle (ou allopathique). Les laboratoires pharmaceutiques ont en effet tendance à utiliser certains principes actifs des plantes dans leurs médicaments.
Ainsi, cela n’est pas très connu mais dans l’aspirine est présente une molécule de synthèse du saule qui aide à lutter contre la douleur.
Les dangers de la phythothérapie
L’automédication est bien entendu le danger principal de la phythothérapie : il vaut mieux consulter un médecin ou un pharmacien avant de « consommer » une plante.
Il faut savoir également que dans la phythothérapie, c’est la plante toute entière qui peut faire effet et non un seul principe actif. Certains principes actifs peuvent en effet avoir des effets indésirables.
Ou alors ils peuvent être contre-indiqués dans le cas où une personne prend déjà un médicament. Il faut absolument lire les notices des médicaments afin de voir s’il existe de possibles contre-indications
Bref, boire une tisane n’est pas toujours sans risques.
D’autant qu’il est aujourd’hui extrêmement facile de trouver des plantes à consommer que ce soit dans les commerces ou sur internet, avec des plantes vendues sous des formes de plus en plus diverses : tisanes, décoctions, gélules.
Tout ça pour dire qu’il existe de plus en plus une véritable anarchie dans les circuits de vente.
Il faut en effet savoir que les préparations de plantes doivent toujours se faire sous l’autorité d’un pharmacien et sous le conseil d’un médecin.
Et dans tous les cas, la phythothérapie ne convient que pour des maladies bénignes comme par exemple avec l’action bénéfique du thym sur les rhumes.
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