Les bières sans alcool désormais au Concours général agricole

Pour la première fois, le Concours général agricole, événement phare du Salon de l’agriculture, ouvre ses portes aux bières sans alcool, marquant une étape importante dans la reconnaissance de ces boissons au sein de l’industrie brassicole française. Cette initiative reflète l’évolution des goûts et des habitudes de consommation, où la demande pour des alternatives sans alcool ne cesse de croître.

Rédigé par Anton Kunin, le 26 Feb 2024, à 9 h 06 min

Les bières sans alcool ne sont plus une tendance éphémère mais une véritable révolution dans le monde brassicole. Avec une croissance spectaculaire des ventes, passant de 30 millions d’euros en 2014 à plus de 200 millions en 2022, elles s’imposent comme une alternative de choix pour les consommateurs à la recherche d’options moins alcoolisées.

Les bières sans alcool, un marché en forte expansion

Les bières sans alcool connaissent un succès grandissant. Leurs ventes ont explosé ces dernières années, passant de 30 millions d’euros en 2014 à plus de 200 millions d’euros en 2022. Cette tendance est soutenue par une clientèle désireuse de réduire sa consommation d’alcool sans pour autant renoncer au plaisir de déguster une bière.

Au niveau mondial, le marché des boissons à faible teneur en alcool ou sans alcool a connu une croissance de 7 % en volume en 2022 par rapport à 2021, atteignant 11 milliards de dollars. Cette dynamique est le signe d’un changement de paradigme dans les préférences des consommateurs, qui recherchent désormais des options plus saines sans sacrifier le goût ou l’expérience sociale liée à la consommation de bière.

Les bières sans alcool séduisent un public de plus en plus large

L’introduction d’une catégorie dédiée aux bières dont le titre alcoométrique volumique (TAV) (c’est-à-dire la proportion d’alcool dans la boisson) est inférieur ou égal à 1,2 % au Concours général agricole, souligne la diversité et la qualité des produits disponibles sur le marché. Des bières blondes aux ambrées, en passant par les aromatisées, l’offre s’élargit pour répondre aux attentes variées des consommateurs. Cette reconnaissance officielle est un pas de plus vers la démocratisation des bières sans alcool, qui séduisent un public de plus en plus large, allant des amateurs de bière souhaitant modérer leur consommation d’alcool aux personnes ne buvant pas d’alcool pour des raisons de santé ou personnelles.

Les bières sans alcool ne sont plus une simple alternative mais deviennent un choix à part entière, témoignant d’un intérêt croissant pour des modes de consommation plus responsables et soucieux de la santé des consommateurs. Leur entrée au Concours général agricole est une reconnaissance méritée de leur qualité et de leur place dans le paysage gastronomique français.