Dans un contexte où l’élevage intensif fait légion – à l’instar de ce projet de ferme ou plutôt d’usine titanesque de 1 000 vaches laitières en Picardie(1) – il est des initiatives citoyennes en la matière qu’il convient de saluer. Depuis le 21 juin, le CIWF (Compassion in World Farming) s’est fixé pour objectif d’encourager la mise en place de normes européennes pour améliorer le bien-être de quelque 23 millions de vaches laitières du Vieux Continent.
Plus de respect envers les vaches laitières
Le CIWF, ONG internationale de référence quant au bien être des animaux d’élevage, s’implique corps et âme dans une mission très compliquée qui est celle de la protection des vaches laitières. Le fait est qu’en Europe, les conditions d’élevage varient radicalement d’un pays à un autre. Les 23 millions de vaches laitières européennes ne bénéficient d’aucune protection minimale et souffrent souvent de problèmes de santé, de conditions d’hébergement inadaptées et d’accès insuffisants aux pâturages.
En France, on dénombre près de 4 millions de vaches laitières. Bien que la plupart d’entre elles vivent dans des conditions décentes, pour d’autres moins chanceuses, leur état de vache laitière se résume à celui de vache à lait. Les bestiaux soumis à une productivité maximale pâtissent de rythmes effrénés qui entraînent inflammation des mamelles et espérance de vie raccourcie.
C’est pour clarifier un contexte flou et imposer des règles qu’aujourd’hui le CIWF s’associe à WSPA (Société Mondiale de Protection des Animaux) et l’entreprise de crèmes glacées Ben & Jerry’s pour lancer la première Initiative Citoyenne Européenne, afin qu’une législation spécifique pour les vaches laitières soit mise en place. Selon la porte parole de CIWF France, « cette initiative nous permet de sensibiliser le grand public à la question majeure du bien-être animal des vaches laitières, grandes oubliées de la législation européenne ».
Les méga-élevages débarquent en Europe(1)
En France, la plupart des fermes conservent une dimension familiale, avec en moyenne 45 vaches laitières sur l’exploitation qui ont accès au pâturage. Mais le modèle risque bien de changer car on observe une émergence de projets de méga-élevages en Europe, à l’image des feed lots(2) américains. Ce type d’élevage compte des centaines d’animaux, voire des milliers qui restent enfermés toute leur courte vie.
Fin juin, le potentiel et futur plus gros élevage laitier de France attisait la colère de centaines de manifestants descendus dans les rues d’Amiens (Somme). Et il y a de quoi s’indigner : l’élevage voulu par un entrepreneur du BTP basé dans le Nord se résume en quelques chiffres : 1 000 vaches, 750 veaux et génisses, 1 seul bâtiment. Clos bien évidemment.
Cette ferme-usine représente non seulement un lieu de souffrance pour les animaux mais elle sera aussi source de pollution. Le bâtiment, couplé à un méthanisateur totalement exempté de sécurité industrielle – comme le souligne Avaaz (communauté très active sur Internet qui fédère les citoyens du monde entier sur des questions urgentes qui nous concernent tous) qui a mis en ligne une pétition pour faire avorter le projet – abritera inévitablement, vue la concentration animale, épidémies, abattages en masse, mutation incontrôlable de virus, utilisation d’antibiotiques…
Le projet n’est pas encore validé, l’affaire reste donc à suivre.
- Pour vous mobiliser contre de tels projets : www.novissen.com. Novissen pour NOs VIllages Se Soucient de l’ENvironnement est une association loi 1901 créée pour s’opposer à la ferme-usine des 1000 vaches.
- Vous pouvez également signer la pétition Non à la plus grande ferme-usine en France
(2)Les feed lots sont des parcs d’engraissement intensif de bovins répandus aux Etats-Unis et notamment au Texas. Leur but est de produire un maximum de viande sur un minimum de surface et dans un laps de temps le plus court possible.
Source : CIWF
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C’est insensé un troupeau de 1000 vaches laitières, celà devient une usine à production de lait hors sol comme l’élevage de porcs et de volaille qui ont une chair farineuse lorsqu’on les mange
J’ai vu la présentation de ce projet à la télé , mais c’est l’horreur, comme les truies ou les veaux bloqués dans des hangars et qui ne connaissent pas le goût d’ un brin d’herbe, il faut que tout le monde réagisse au plus vite!!!Je suis horrifiée
Alors pour remplacer ce lait qui est destiné tout d’abord au petit de la vache : le veau, voici de quoi vous occuper en fabriquant soi-même du lait végétal.
En faisant tremper 70g d’amandes ou de noisettes pendant une nuit. Rincer le lendemain puis mixer avec de l’eau (décantée 24h serait plus sain) et allonger encore avec de l’eau pour en obtenir un litre. Filtrer et recueillir pour le boire avec du sirop d’agave par exemple ou tout simplement nature :). La pulpe restante sera utilisée dans les gâteaux, potages, etc…
Vous pouvez trouver d’autres recettes avec d’autres laits végétaux absolument délicieux sur le site « cfaitmaison ».
Voilà mesdames les vaches, un peu plus de tranquilité et moins de dégâts pour la santé ::)).
Béatrice
non aux otages bovins- La France a la capacité de résister à ce type de délire
Merci BAUDOUIN pour ces explications claires et malheureusement peu connues. Le lait et les produits laitiers sont encore dans la tête des gens absolument incontournables, hélas. Le fils d’une amie chantait l’autre jour ce slogan diffusé à la Télé : « les produits laitiers sont mes amis pour la vie » avec une jolie petite musique qui reste bien en tête. Ce à quoi, j’ai répliqué, tu sais, ce n’est pas tout à fait vrai, à ton âge (9 ans) il vaut mieux consommer des fruits et seulement 1 yaourt ou une portion de fromage par jour … difficile d’expliquer à un gamin de 9 ans qu’il ne faut surtout pas écouter cette pub (comme d’autres d’ailleurs …). Pauvres petites vaches, je reviens des Alpes du Sud, elles sont bien jolies à manger tranquillement leur herbe des alpages sous le soleil … pitié pour les usines à lait, pitié pour elles …
Si vous êtes convaincus de la pertinence de consommer encore des produits laitiers, sachez d’abord que les analyses de sang poussées par rapport aux incompatibilités alimentaires telles que pratiquées en Nutrithérapie (branche de la médecine conventionnelle et initiée au départ par le Dr Curtay), montrent que les produits laitiers provenant de vaches sont à proscrire !
Pire, la consommation de produits laitiers intervient directement dans le développement des cancers du sein.
En CHINE, le cancer du sein est appelé « la maladie de la femme riche » ou « maladie de HONG KONG », car seules les chinoises qui ont adopté le mode d’alimentation occidentale et en particulier le lait, en seraient atteintes La cause serait en effet la présence d’hormones IGF 1 et IGF 2, dans le lait, avec un tropisme sur des récepteurs mammaires.
Il est aussi reconnu que les générations suivantes de ces chinoises qui viennent vivre en occident, finissent aussi par développer de tels cancers du sein, vu le changement de terrain dû à l’alimentation ; mais il faut aussi souligner que le cancer du sein ne survient que suite à une situation conflictuelle non résolue. Chez les Chinoises vivant dans leur pays et qui ne consomment pas de produits laitiers, elles ne développeront alors que des nodules qui ne seront pas nécessairement perceptibles.
Sources : « Ce lait qui menace les femmes » du Dr Raphaël Nogier (Ed. du Rocher) et celui de Thierry Souccar en phase avec lui) « Lait, Mensonges et Propagande » (Thierry Souccar éditions) ; Thierry Souccar donne aussi d’autres enseignements par rapport aux effets pervers des produits laitiers ; dans la présentation du de son livre, on peut lire :
« Dans cette nouvelle édition mise à jour et augmentée de près de 100 pages, Thierry Souccar conforte son enquête sur le lobby laitier et sur les effets réels du lait sur la santé. Il montre comment l’industrie a réussi à faire d’un aliment marginal et mal considéré un pilier incontournable de l’alimentation moderne. Présentés comme « indispensables à la santé des os », les laitages cachent une réalité moins glorieuse. Vous apprendrez ainsi :
• Comment le lobby laitier noyaute la communauté scientifique et médicale ;
• Comment l’industrie laitière a fait croire que la santé des os dépend du calcium laitier ;
• Pourquoi l’ostéoporose ne diminue pas avec la consommation de lait, et pourquoi au contraire elle progresse ;
• Pourquoi les amateurs de laitages ont plus de cancers de la prostate ;
• Pourquoi les chercheurs soupçonnent le lait de favoriser le diabète de l’enfant ;
• Comment l’industrie fait croire que le calcium laitier prévient l’obésité ;
• Pourquoi les besoins en calcium ont été exagérés et quels sont vos besoins réels ;
• Comment prévenir l’ostéoporose sans se bourrer de lait.
Thierry Souccar a réuni des dizaines de nouvelles preuves. Il répond aussi aux critiques de l’industrie laitière et à vos nombreuses questions. »
Mais sait-on que les produits laitiers ne sont pour autant pas des aliments qui conviennent au genre humain ? En fait ils génèrent des réactions d’incompatibilité alimentaire qui sont détectés clairement et sans conteste via les analyses de sang poussées telles que pratiquées en Nutrithérapie, branche de la médecine conventionnelle.
Un alimentation en produits laitiers font se développer les cancers du sein et autres cancers qui font de la masse (prostate…) qui en d’autres circonstances ne se seraient pas développés, comme en témoignent les chinoises qui ne consommaient pas les produits laitiers à l’inverse des femmes de Hong-Kong qui elles développaient la « maladie de la femme riche » (cancers du sein).
Voilà comment on remercie celles qui nous fournissent le si précieux liquide sans lequel nous aurions bien du mal à cuisiner ! Les vaches ne sont pas des machines, tout de même ! Et bien entendu, au final, on nous empoisonne avec du lait frelaté aux hormones et aux antibiotiques…
tout est bon pour faire du fric!
qui peux me dire sVP c est quoi la consomation des vaches