La Maison de la Soupe : développement durable et produits locaux

Rédigé par Aurore, le 16 May 2011, à 7 h 49 min
La Maison de la Soupe : développement durable et produits locaux
Précédent
Suivant

consoGlobe à la rencontre du créateur de la Maison de la Soupe

Des produits frais, un circuit d’approvisionnement respectueux de l’environnement et des productions locales, des économies de papier et d’emballages superflus… Il n’en fallait pas plus pour donner envie à l’équipe de consoGlobe de partir à la rencontre de Grégoire Gorecki, le créateur de la Maison de la Soupe.

Dès le pas de la Maison de la Soupe franchi, le ton est donné ! Ici, pas de grands frigos et pour cause, les matières premières ne sont pas stockées plus de deux jours. L’équation de Gregoire Gorecki est simple : pas de stock = pas de chambre froide = pas de consommation d’électricité superflue.

L’homme s’approvisionne au MIN de Lille (Marché d’Intérêt National) et auprès des producteurs locaux de la région.

Le MIN – Marché d’Intérêt National de Lille

Le MIN de Lomme est le second MIN de France, après celui de Rungis, davantage reconnu sur la scène européenne et internationale.

Le Min abrite dans ses  locaux un « Carré des producteurs« , où des produits de la région sont vendus chaque matin, surtout auprès des restaurateurs.

Dans son hangar transformé en Maison de la Soupe, l’homme a installé un labo dans lequel il produit les recettes élaborées par sa femme.

Les légumes terreux sont lavés au préalable avant d’être découpés et placés dans la cuve du pasteurisateur qui permet de produire 60 litres de soupe à la fois. Les produits ne sont jamais cuits à plus de 90 degrés pour qu’ils puissent garder leurs qualités nutritionnelles et gustatives optimales.

La Labo est séparé en deux parties, la partie « préparation » et la partie « conditionnement ». Il faut alors une heure pour Grégoire Gorecki pour refroidir son produit jusqu’à 4°.

Les étiquettes apposées sur les produits de la Maison de la Soupe sont également très étudiées. On peut y lire la date de péremption bien sur, et le numéro de traçabilité du produit ainsi que sa composition, mais également le lieu d’origine de l’aliment principal de la recette.

Car M. Gorecki est locavore et s’accorde donc un rayon de 150 kilomètres maximum pour aller chercher les légumes de base de ses recettes. Une question de bon sens pour cet homme, tandis qu’il admet lui-même : « C’est contraignant, mais cela fait partie du concept« .

 

p.3> L’interview du créateur de la Maison de la Soupe

Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...



Entre magazines, romans et presse générale, je suis une passionnée de l'information, qu'elle soit sérieuse ou décalée ! Consommer durable n'est pas qu'un...

3 commentaires Donnez votre avis
  1. Curieusement, cela fait un mois que j’ai cette idée de créer et vendre mes soupes. Qq questions pour débuter:
    – l’endroit pour la fabrication (un laboratoire certifié ou juste un local comme ma cuisine ?)
    – les autorisations auprès de l’administration ?
    Merci pour vos commentaires et bravo !

  2. Très belle idée, c’est l’avenir en fait, bénévole sur un Jardin Partagé dans le Val-de-Marne nous organisons des ateliers cuisine avec le même concept, proximité, produits frais de saison, bravo à vous

  3. Bonjour je viens de lire l’article sur la maison de la soupe et je trouve cela génial. Je suis une grande consommatrice de soupe été comme hiver. Mais comme je suis handicapée je n’ai pas toujours la force ni l’envie de les préparer. Je voudrai savoir si on peut en commander ?
    Cela serait super de savoir que l’on mange sain et surtout ce qu’il y a dedans et comment cela est préparé.
    TRES BONNE IDEE.
    BONNE CONTINUITE.

Moi aussi je donne mon avis