Cette maladie auto-immune toucherait 1 à 2 % de la population française d’après l’Association Française des Intolérants au Gluten et bien que l’on parle beaucoup de « sans gluten », peu connaissent vraiment cette maladie.
La maladie coeliaque dans l’histoire
Preuve que l’intolérance au gluten ne date pas d’hier, on parlait déjà de ses symptômes dans l’Antiquité ! Mais, ce n’est qu’au 19e siècle qu’on lui donna un nom et dans les années 1950, que des études médicales permirent enfin de comprendre son fonctionnement.
La maladie coeliaque pour les médecins
Pourquoi est-ce que cette maladie a mis tant de temps avant d’être enfin comprise par les médecins ? Probablement parce que l’intestin n’est pas l’organe le plus étudié par la science (bien qu’il le devienne), mais aussi parce que ses symptômes sont diffus et peuvent rappeler ceux d’une gastro ou encore à ceux que l’on attribue généralement au stress : douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées, constipations, fatigue, malabsorption…
La plupart des symptômes sont digestifs, mais peuvent également être d’un tout autre ordre : dépression, retard de croissance, ostéoporose… Il arrive également que des patients n’aient pas de symptômes. Ceci explique pourquoi l’AFDIAG estime qu’aujourd’hui, seuls 20 % des coeliaques seraient diagnostiqués.
La maladie coeliaque fonctionne comme une allergie, car c’est une réaction du système immunitaire au gluten (protéine contenue notamment dans le blé). En se défendant contre le gluten, le système immunitaire détruit progressivement l’intestin, et peut même engendrer des cancers. C’est donc une maladie qui nécessite un diagnostic, mais aussi un régime strict ainsi qu’un suivi médical.
L’intolérance au gluten pour le grand public
Être intolérant au gluten signifie ne plus pouvoir manger de blé, de seigle, d’orge, d’épeautre et d’avoine (si celui-ci a été récolté avec du blé, ce qui est souvent le cas), donc de ne plus consommer de pain, de pâtes, de burgers, de pizzas, de biscuits ou autres gâteaux, faits à base de ces céréales. Mais, cela implique aussi de vérifier la composition de tous les produits. Pourquoi ? Car encore selon les chiffres de l’AFDIAG, 70 % des produits industriels contiendraient du gluten. Comment ? Comme additif !
Quand personne ne parlait encore du sans gluten, seul un cercle d’initiés, souvent concernés, savaient ce qu’était la maladie coeliaque. Aujourd’hui, elle est bien plus connue, mais beaucoup d’idées reçues circulent à son sujet.
Ainsi, de nombreux restaurants proposent par exemple, des plats sans gluten à leurs cartes. Or les coeliaques ne peuvent en théorie, pas se permettre de manger dans un lieu qui est mixte. Non pas pour embêter les restaurateurs, mais bien pour les raisons médicales que nous venons d’exposer, liées aux traces de gluten.
Si certains, par manque de choix et en pleine conscience des risques qu’ils encourent, acceptent de manger dans ces lieux mixtes, d’autres ne peuvent pas et ne voient pas leur quotidien s’améliorer en dehors de la maison. Il ne faut donc pas oublier que l’intolérance au gluten reste toujours un combat pour de très nombreuses personnes ! Du 15 au 17 mai 2020 c’est l’Opération Journées de la Maladie Coeliaque(1), l’occasion de faire avancer le schmilblick !
Article republié
Je suis allergique au gluten : intestin abimé depuis l’âge de 9 ans par traitement anti-épileptique. Ne peux plus manger ce que je veux : toilettes, gonflée, écoeurée, perte poids, aphtes. Depuis que je n’en prends plus, plus de problèmes
Il faudra tôt ou tard mettre fin à la comédie du gluten. La population finira par démasquer le camouflage des méfaits du glyphosate de Monsanto ainsi que des autres poisons utilisés en guise de pesticides, fongicides et autres. Le gluten a bon dos.
Le gluten est totalement inoffensif, il suffit qu’il ne soit pas contaminé par le glyphosate. Après 8 ans de galère j’ai finalement compris et me suis déniché de la farine de blé vraiment biologique (de France), et hop plus de réaction au gluten (dermatite herpétiforme, aphte, urine fréquente et abondante, fatigue, faiblesse musculaire, déprime, carence en zinc, potassium et autres minéraux, plus de HBP, plus de lésion sur le foie, plus d’épine de lenoir, etc)