Maladie de Lyme persistante : la Haute Autorité de santé accorde enfin une reconnaissance
La Haute Autorité de santé (HAS) a actualisé ses recommandations pour la maladie de Lyme. Elle prend désormais en compte un syndrome post-traitement (PTLDS) qui survient chez 6 à 20% des patients. Ce syndrome, qui se manifeste par des symptômes persistants après un premier traitement, nécessite une prise en charge spécialisée.

La HAS préconise par ailleurs d’approfondir la recherche sur les mécanismes de la maladie de Lyme très persistante et sur les stratégies thérapeutiques adaptées. En l’absence de nouveaux traitements validés, les patients sont dirigés vers des centres spécialisés pour une prise en charge personnalisée.
Maladie de Lyme : le syndrome post-traitement touche 6 à 20 % des patients
La maladie de Lyme, causée par une bactérie transmise par les tiques, présente des symptômes qui varient en intensité et en durée. En général, une érythème migrant apparaît dans les 30 jours suivant la piqûre, mais des manifestations neurologiques ou rhumatologiques peuvent également survenir plus tardivement. La prise en charge repose sur une antibiothérapie adaptée aux symptômes cliniques.
Cependant, environ 6 à 20 % des patients continuent de souffrir de fatigue, de douleurs musculosquelettiques et de troubles cognitifs même après le traitement initial. Ce syndrome, appelé PTLDS, ou syndrome post-traitement, est reconnu pour la première fois par la Haute Autorité de santé (HAS) comme une maladie distincte nécessitant un suivi spécifique. En l’absence de preuves solides pour un nouveau traitement antibiotique, une approche multidisciplinaire est privilégiée.
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PTLDS : pas de traitement éprouvé, mais une prise en charge tout de même
Le PTLDS n’est pas une réinfection mais un syndrome post-infectieux, tient à nuancer la HAS. Les preuves d’efficacité d’une antibiothérapie prolongée étant insuffisantes, la HAS recommande de diriger les patients vers des centres spécialisés. Ces centres évaluent les symptômes persistants et proposent des solutions comme des rééducations physiques ou un soutien psychologique pour améliorer la qualité de vie des malades.
La persistance des symptômes après traitement soulève encore de nombreuses questions. La HAS souligne la nécessité de poursuivre les recherches pour mieux comprendre les mécanismes du PTLDS et identifier des facteurs de risques. Cette démarche pourrait mener à l’élaboration de traitements plus ciblés et efficaces pour les malades.
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