Il suffit de se balader dans un rayon de supermarché pour remarquer les nombreuses techniques des pros du marketing pour vendre leurs produits aux enfants. Couleurs criardes, cadeaux promotionnels ou encore mascottes, héros et personnages de dessins animés : tout est fait pour attirer l’attention de l’enfant. La CLCV réclame l’interdiction de ces personnages sur les aliments destinés aux enfants.
Les mascottes font vendre des produits trop gras ou trop sucrés
L’association de défense des consommateurs CLCV se joint à une campagne européenne prônant l’interdiction de ces mascottes. Pour l’association, « De tels personnages sont de véritables aimants pour les enfants. Cette stratégie marketing doit changer afin de mieux protéger les plus jeunes« .
L’obésité, redoutable effet du marketing pour enfants
Les mascottes et autres personnages de dessins animés sont souvent utilisés sur des produits trop gras, trop sucrés ou salés. D’après l’OMS, la publicité qui promeut ces produits a un lien direct avec l’obésité infantile. Les préférences alimentaires des enfants sont façonnées par ce genre de marketing sauvage.
La conséquence ? Un taux d’obésité qui explose chez les enfants dans les sociétés occidentales. En France, on compte 17 % d’enfants en surpoids et presque 4 % d’obèses : des problèmes de santé très difficiles à inverser à l’âge adulte.
C’est pourquoi la CLCV s’est associée avec d’autres associations de consommateurs européens pour interdire cette pratique. Les Pays-Bas ont, eux, déjà interdit la commercialisation de produits alimentaires avec des personnages « sous licence« . Une pratique qui, selon la CLCV, doit « être étendue à toutes les mascottes et plus largement au sein de l’Europe« .
Illustration bannière : Des boîtes de céréales – ©SUKIYASHI Shutterstock
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Jamais, le but est de vendre et faire vendre leur cochonnerie pas des attrapes nigauds dont les parents ne peuvent résister à la pression de leur progénitures pour avoir de vulgaires gadgets qui finiront comme tout le reste à la poubelle.