Savoir où a été récolté le miel que l’on vous vend semble évident, mais jusqu’à maintenant, ce n’était pourtant pas le cas.
Des miels bien souvent mélangés
Désormais, se contenter d’indiquer sur un pot de miel « produit dans l’UE » ou « hors de l’UE » ne suffira plus. Pour avoir plus de transparence dans la provenance réelle du miel vendu en Europe, l’Union européenne vient de décider de rendre obligatoire sur les étiquettes les précisions quant aux pays où il a été récolté.
En effet, bien souvent, les miels vendus sont des mélanges, tandis que d’autres se voient ajouter du sirop de sucre afin d’en abaisser le prix de revient. Les nouvelles règles adoptées s’appliquent pour améliorer la dénomination et l’étiquetage de « denrées du petit-déjeuner » : miel, jus de fruits, confitures…
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Indiquer les pourcentages d’origine
Il faut dire qu’il y a urgence en la matière : selon une enquête menée au sein de l’Union, sur 320 échantillons de miels importés récemment contrôlés, près de la moitié (46 % ne semblaient pas respecter les règles en vigueur. Étaient notamment concernés tous les miels venus de Royaume-Uni, la quasi-totalité de ceux importés de Turquie et les trois quarts de ceux originaires de Chine.
Dorénavant, « les pourcentages devront être indiqués pour au moins les quatre principaux pays d’origine », ainsi que le fait que ces quatre pays ne représentent pas plus de la moitié du produit.
Enfin, la Commission propose qu’« un code d’identification unique » permette de retracer le miel jusqu’aux apiculteurs. Une plateforme européenne collectera des données afin d’améliorer les contrôles et de renforcer la traçabilité.
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