L’association de consommateurs a analysé les étiquetages de 245 produits de consommation courante à base de viande de boeuf, de porc et de poulet pour 13 grandes marques nationales et sept enseignes de la grande distribution et d’après leurs résultats, dans 54 % des cas, l’origine des produits est masquée.
54 % des produits font l’impasse sur l’origine de la viande
Même si le scandale de 2013 et les lasagnes de cheval avait pu permettre pendant quelques semaines de mettre la pression sur Bruxelles, la Commission européenne n’a cependant pas adopté les mesures réglementaires sur l’origine des produits alimentaires. Au total, 54 % des produits font l’impasse sur l’origine de la viande.
Alors, même si les produits à base de boeuf représentent 70 % des produits indiquant le pays d’origine, l’opacité est forte en ce qui concerne les produits à base de poulet et de porc avec 74 % et 57 % des produits sans la moindre mention.
D’après l’enquête de l’UFC-Que Choisir, les trois quarts des saucisses de Strasbourg ne portent aucune indication de l’origine. C’est aussi le cas pour pour 62 % des nuggets de poulet, 87 % des charcuteries de volaille et 92 % des sandwiches au jambon.
Les grandes marques nationales sont à la traîne
Concernant les grandes marques nationales, si Findus, Le Gaulois, Charal et Marie se trouvent en haut du tableau. Ce n’est par contre pas le cas pour Daunat, Père Dodu et Sodebo. Pour les marques de distributeurs (MDD), seul Intermarché se distingue pour ses 84 % de MDD étiquetées. Aucune autre grande enseigne de la distribution n’informe suffisamment sinon sur l’ensemble des trois viandes.
Selon UFC-Que Choisir, le lobby des industriels argue que l’étiquetage de l’origine serait impossible pour les produits très élaborés et que cet étiquetage représenterait un surcoût. Or, selon l’association, celui-ci serait très faible, d’environ +0,7 %, soit seulement +0,015 euros pour une barquette de lasagnes par exemple.
Alors que les Parlementaires européens doivent prochainement se prononcer sur une résolution pour l’étiquetage, l’association UFC-Que Choisir souhaite que ceux-ci votent en faveur de la traçabilité pour accroître la pression sur la Commission européenne et que celle-ci adopte une réglementation sur l’étiquetage obligatoire de l’origine nationale dans les produits transformés.
Pour faire avancer plus rapidement les choses, l’UFC-Que Choisir, la FNSEA et ses associations spécialisées, Jeunes Agriculteurs et Coop de France, ont décidé d’unir leurs voix et leurs forces à l’occasion du Salon de l’Agriculture. Ils ont donc lancé un appel à la mobilisation de tous les partisans de la transparence et invitent les citoyens à signer la pétition.
L’objectif commun est clairement affiché : accroître la pression sur l’Union européenne en lançant une pétition en ligne ouverte à tous pour un étiquetage obligatoire de l’origine des viandes.
Nous nous sommes éloignés de la consommation de viande depuis des années.
On ne respecte pas les animaux, particulièrement au moment de leur abattage et c’est intolérable.
La consommation de viande peut-être limitée, voire supprimée. De plus, pour la planète, mieux vaut de cultiver des légumes plutôt que d’engraisser de manière pas du tout « écolo » de pauvres animaux sacrifiés dans des conditions peu enviables.
Moi par contre ayant une forte anemie, le docteur m’à conseillé de manger la viande tous les jours pendant au moins un an, donc qui à raison e qui tort? J’accepte tout conseil sur ce sujet.
Il y a des années que je ne mange plus de viande,trop de souffrance animale
LES AGRICULTEURS JE NE LES PLAINS PAS ILS VOTENT TOUJOURS POUR LES MEMES
TOUS MENTEURS TOUS POURRIS