Oui, les espaces verts sont bons pour notre cerveau !

Les espaces verts permettent de réduire et ralentir le déclin cognitif et améliorer la santé des personnes.

Rédigé par Paul Malo, le 23 Jul 2024, à 10 h 27 min
Oui, les espaces verts sont bons pour notre cerveau !
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Une nouvelle étude prouve à quel point le fait de vivre à proximité des espaces verts contribue à retarder le déclin cognitif.

Ralentir le déclin cognitif

La nature n’est pas seulement un fournisseur officiel de bien-être, elle contribue également à nous garder sain le plus longtemps possible. C’est ce que vient de mettre définitivement en lumière des chercheurs de la Boston University School of Public Health. Leur étude sur les bienfaits à long terme des espaces verts en matière de prévention du déclin cognitif de la revue Environnemental Health Perspectives(1).

« Les études prospectives sur l’association entre la verdure et le déclin cognitif sont rares. Nous avons étudié l’association prospective entre la verdure à la quarantaine et le déclin cognitif plus tard dans la vie », expliquent les scientifiques. L’exposition résidentielle de la quarantaine aux espaces verts peut ralentir le déclin cognitif en augmentant les possibilités d’activité physique et de liens sociaux, en rétablissant l’attention ou en réduisant le stress ou les expositions environnementales défavorables. »

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Augmenter la part de verdure

On connaissait déjà les nombreuses vertus de la nature, son effet positif sur le sommeil, la concentration, le stress et la santé mentale. Et ce quel que soit notre âge. Mais à un âge plus avancé, ses effets positifs sur le ralentissement de notre déclin cognitif sont patents. Un point important, alors que l’on estime qu’environ 40 % des cas de démence, d’atteintes aux fonctions cérébrales, pourraient être aussi bien retardés qu’évités si l’on s’attaquait aux facteurs de risque modifiables. Selon les chercheurs, le simple fait résider dans des zones plus vertes au milieu de notre vie peut ralentir le taux annuel de déclin cognitif d’environ huit mois par an.

Plus largement, en prenant en compte les quartiers à faible statut socio-économique et à forte densité de population, augmenter la part de verdure dans des zones dites défavorisées contribue à réduire les inégalités socio-économiques. Ainsi, la verdure peut aussi contribuer à réduire les inégalités socio-économiques en matière de santé. Preuve, s’il en fallait encore une, de l’importance qu’il y a donner la priorité à la préservation et à la création d’espaces verts, afin de contribuer à notre bonne santé cognitive plus tard dans notre vie.

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