Antidouleur efficace et peu cher, le paracétamol est le médicament le plus vendu en France. Mais en surdose, il peut entraîner la mort, comme c’est le cas pour Naomi Musenga, décédée à 22 ans, après avoir été moquée par le Samu de Strasbourg.
Le paracétamol, pris en surdose, peut entraîner la mort
Le verdict est tombé : la mort de Naomi Musenga, décédée le 29 décembre 2017, après avoir été raillée au téléphone par une opératrice du Samu de Strasbourg, est due à une intoxication au paracétamol. Selon les résultats de l’enquête, la jeune femme de 22 ans en aurait pris en surdose. Un décès qui n’étonne pas les professionnels. Pour rappel, il s’agit du deuxième médicament à l’origine des appels au Centre antipoison de Paris.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) conseille la plus grande prudence. « Une dose unique de 10 à 15 grammes suffit à provoquer une nécrose hépatique pouvant être mortelle ». Malgré ces recommandations, les Français semblent privilégier l’utilisation de paracétamol pour calmer leurs douleurs puisqu’ils en sont les premiers consommateurs en Europe. Problème, il est très souvent pris sans prescription médicale dans l’Hexagone, en auto-médication.
Le paracétamol peut altérer voire détruire les cellules du foie
La tentation est d’autant plus grande qu’il existe au total 200 médicaments contenant du paracétamol vendus sans ordonnance, dont les plus connus sont : Doliprane, Dafalgan, Efferalgan… La dose quotidienne recommandée est au maximum trois grammes pour un adulte, voire quatre grammes en cas de fortes douleurs. En effet, le paracétamol, pris en trop grosse quantité, peut altérer voire détruire les cellules du foie. Il s’agit du surdosage qui, en France, est la première cause de greffe de foie après avoir provoqué une hépatite aiguë. Et des études médicales pointent par ailleurs des dégâts potentiels sur les reins et le système cardiovasculaire.
Mais près d’un pharmacien sur quatre (24 %) conseille des doses nocives de paracétamol, selon l’UFC-Que choisir(1). Pour mener à bien son enquête, l’association de défense des consommateurs a envoyé, en caméra cachée, des « malades imaginaires » dans 772 pharmacies de 16 agglomérations françaises. Ces derniers ont prétexté un rhume pour réclamer un Doliprane 1.000 mg en plus d’un Actifed Rhume jour et nuit. Or, il est déconseillé d’associer les deux puisqu’ils contiennent le même principe actif, du paracétamol. Le malade risque en effet la surdose.
Illustration bannière : paracétamol – © Teerawut Bunsom
A lire absolument
oui ce paracetamol est tres dangereux,moi j’ai une steatose hepatique a vie a cause de ce produit mortifere dont ils font la bup actuellement;sur la meme daugerosité attention a :ibuprofene :diclofenac:celecoxib: nanoprene etc/// POUR LES DOULEURS VOUS INVITE A REGARDER LA : »serrapeptase » comme curcuma fort…. d’un coté ils vous soignent soi-disant et de l’autre coté vous rendent malade alors DISCERNEMENT ET BON SENS svp !