Pesticides : des résidus supérieurs aux normes !
Les analyses de la DGCCRF de 2008 sur les résidus de pesticides dans les produits d’origine végétale mis sur le marché ont en effet de quoi nous alarmer, même si les conséquences directes sur notre santé restent inconnues :
- 41,3 % de légumes contiennent des résidus de pesticides et en moyenne 7,2 % sont non conformes. Les dépassements concernent essentiellement les poivrons et piments, les tomates, les poireaux, les laitues et les épinards.
- 70,3 % des fruits contiennent des résidus de pesticides et en moyenne 8,5 % sont non conformes. Les dépassements concernent essentiellement les fraises, les mandarines et les raisins.
- 8,2 % des céréales et produits céréaliers analysés présentent un taux de résidus non conforme.
- Aucune non conformité n’a été décelée sur les produits transformés, les produits d’alimentation pour animaux, les produits d’alimentation infantile, les thés, infusions, café et les épices.
Sachez également que ces évaluations ne tiennent pas compte de tous les « cocktails » phytosanitaires existants (seulement 266 sur 6000).
De plus le nombre d’échantillons analysés restent limité à 5412 / an, d’où la possible présence dans nos rayons de certains fruits et légumes contenant des pesticides importés mais interdits ou non homologués en France : 103 tonnes de pesticides illégaux ont été découverts dans l’hexagone en 2008 !
Les ambitions du Grenelle de l’Environnement
L’objectif du Grenelle de l’Environnement est de réduire de 50 % les pesticides d’ici à 10 ans. Selon un sondage Ifop (octobre 2008), 80 % d’entre nous sont inquiets des effets des pesticides sur notre santé.
Manger bio apparaît pour le moment la meilleure solution pour diminuer les pesticides dans nos assiettes, mais cela ne nous permet malheureusement pas de les éviter totalement puisque une partie des pesticides épandus dans les champs se retrouve dans l’atmosphère puis dans les eaux de pluie…
*
Aie aie aie mais qu’est ce que tu racontes mon gros, consommer français ou pas, on s’en fiche. Ce que l’on veut c’est la qualité, peu importe d’où elles vienne. Car c’est urgent !
Et messieurs, au lieu de se pencher sur les chiffres et rapport commandité par le haut du navire ou établis par des scientifiques, on devrait plutôt partir du produit et de sa qualité.
Evidemment, aucune étude n’a été réalisée à ce sujet car le phénomène est trop récent mais si, pour une fois, on mettait un peu la science de côté, pour faire appel à notre bon sens.
C’est tout de même une véritable catastrophe, la plupart des fruits et des légumes que l’on trouve en Europe occidentale depuis une dizaine d’années, ne sont pas « naturels ».
Si on connait un peu les fruits et les légumes, on se rend vite compte que Dame Nature n’est pas aussi généreuse que messieurs pesticides et engrais chimiques en ce qui concerne le calibrage, la couleur, la texture, et la teneur en eau des fruits et des légumes. Elle est par contre beaucoup plus généreuse pour ce qui est du don de vitamines, d’ apports énergétiques, d’odeurs et de goûts.
Je ne les ai pas tous fait, loin de là. Mais croyez moi (ou pas d’ailleurs), dans tout les magasins « bios » que je visite, la plupart à Paris mais aussi à Bordeaux ou à Nantes, ce que je vois, ce que je sens et ce que je goûte, c’est environ 80% de fruits et de légumes parfaitement calibrés (au millimètre près), brillants, colorés à souhait (quasiment fluo), avec très peu ou pas d’odeurs et de goûts, et surtout presque aucun apport en vitamines et en énergie.
En résumé ce sont des produits qui ne sont pas « naturels » et qui sont donc traités avec des produits chimiques introduits par la main humaine.
Je m’explique tout de même pour ce qui est de la question des apports en vitamines et en énergie: je n’ai pas fait de tests scientifiques quantifiables et mesurables, je n’en ai ni le savoir ni les moyens. Mais disons qu’aujourd’hui, ça fait à peu près une bonne dizaine d’années que ce type de produits est venu massivement inonder nos marchés (même si cette belle entreprise a commencé un peu plus tôt en Europe avec la P.A.C à partir de 1992).
Personnellement, en 10 ans , j’ai donc consommé comme la plupart d’entre nous (à moins d’avoir sa ferme ou son champ non traités aux pesticides, cela va de soit, ou bien de faire tout ses repas chez un gastro ou un étoilé) tout ces produits quasi quotidiennement.
Et bien, je peux vous dire qu’aujourd’hui quand je vais dans un pays ou l’agriculture est encore traditionnelle ou bien si je vais chez un bon vieux fermier qui fait pousser à l’eau, au soleil et aux engrais naturels, je mange un (vrai) fruit (pêche, poire, pommes, mûres par exemple ou même une noix, une amande…) et j’ai la méga patate, je sens tout de suite les apports énergétiques et la dynamique qui s’en suit (forme physique, force mentale, et même un certain dynamisme affectif). Si je hume une botte de carottes qui cuisent, je me rappelle vite de ce que c’est que la véritable odeur d’un légume, rien que son parfum me nourrit. Je me suis, par exemple, également rendu compte qu’en fait je n’avais jamais goûté de vrais lentilles avant d’avoir bouffé une soupe de lentilles dans un bouiboui Nord-africain: derrière c’est comme si j’avais assez d’énergie pour dégommer un taureau ou courir aussi vite qu’un lapin. Et quand je mange une tomate, mhhhh la tomate, notre belle tomate ! Ca me rappelle mon enfance et à quel point c’était un de mes fruits préféré. Aujourd’hui je n’en mange plus, c’est devenu de la peau de tomate avec une chair à l’eau dedans, je suis dégoûté.
Même sur les quais de Seine en proche banlieue, je trouve des mûres 10 fois meilleures que la plupart celle que l’on nous distribue dans les « bios » ou sur les marchés.
Quand on voit que chez le « bio » dans son rayon de 250 pommes, il n’y en a pas une seule qui a un trou de vers de terre ou une ne serait ce qu’une petite tâche, on est alors obligé de constater et de comprendre que soit, on se fout de notre gueule, soit, nous sommes des ignorants, pour ne pas dire des abrutis. Allez, même si on ne sélectionnait que les plus belles (sans tâches et trous), elles ne pourraient pas toutes avoir la même taille et la même couleur. Un pommier à l’état naturel et originel ça ne peut pas faire ça. C’est impossible.
La nature ne clone pas.
La France est peut-être le pieermr utilisateur de pesticides en Europe mais c’est aussi le pays qui a le plus de superficie agricole ! Il faudrait rapprocher les quantités de pesticides employées par rapport à la surface agricole de chaque pays. Plus pertinent que de prendre une valeur absolue…
Exactement!
Et juste pour info, la France est juste le pays le plus restrictif AU MONDE en matière de pesticides!!! Celui qui essaye au maximum de limiter l’épandage de pesticides sur les terrains (tous les épandages des agriculteurs sont consignés) et celui qui a interdit le plus de pesticides supposés dangereux pour la santé… Contrairement à d’autres pays en Europe, comme l’Espagne, où ces produits interdits en France sont toujours autorisés!!… Produits qu’on importe ensuite librement en France… Cherchez l’erreur…
Après, c’est sûr qu’il faut continuer à faire des efforts dans ces domaines là, mais faut arrêter de crier toujours au loup aussi hein…
bonjour ,
voici les surface agricoles pour les pays sur ce site
lapagedolga.goldzoneweb.info/alimentation/pesticide/pesticide.html
Et vous pourrez constater par vous même que la France est deuxième consommateur de pesticides au monde et non le troisième, ensuite vous pouvez aller voir les dates importantes pour comprendre comment on a fait pour en arriver là, et vous constaterez que c’était une volonté soutenu par les fabricants de pesticides et les fabricants de machine agricoles car il suffisait de changer la profondeur du soc de la charrue pour crée le besoin d’avoir recours au désherbant et.
cordialement. et pour ce qui est du bio il sera très dur de faire du bio en France vu que les eau sont contaminée et en conséquence les terres aussi par les pesticides….
La France est peut-être le premier utilisateur de pesticides en Europe mais c’est aussi le pays qui a le plus de superficie agricole ! Il faudrait rapprocher les quantités de pesticides employées par rapport à la surface agricole de chaque pays. Plus pertinent que de prendre une valeur absolue…
It’s scary to think about how much money we have in those planters, but then it’s a pennamert part of the house so it’s not too hard to justify the expense. We live not too far from an area that has a lot of commercial greenhouses, so there are warehouse-type businesses that are used to selling by the truckload. We made several trips with the trailer in order to fill them up for a lot less money than if we had gone to a local garden store or Home Depot.Much of the mixture is a 50/50 mix of peat moss and vermiculite. Added in is some compost and some Fafard 3B potting soil. The 3-B is an inexpensive commercial potting soil mix that has a lot of ground pine bark in it. The bottom part is plain 3-B potting soil since it is the least expensive part and it is below the root zone for the most part.Yes, that is actually a waterproof sealer that we added to keep water from seeping in through the cracks between the blocks. The folks who laid the block did it as if it were a house, so the outside was nicely finished, but the inside was a bit rough. My main concern was the moisture seeping out and causing a lot of mildew and algae growing on the outside and looking ugly. Although the utility aspect is the main focus, the aesthetic part of gardening is important to me also.One thing I learned when putting the sealer on is that after you mix the water in, it takes several minutes for it to thicken up enough to use. I ended up wasting a lot of it trying to get the right consistency.If I were to build another one, I would probably only go 2 rows high rather than the 3 that we used with these two. It sure is nice and comfortable to work with, but I’m not sure it was worth the extra expense now that it’s finished.
Peut-etre serait-il pertinent de mentionner l’origine des produits testés. En effet, ces sondages ne démontrent en rien la contamination des produits issus de l’agriculture française par des produits phytosanitaires interdits dans l’hexagone, puisqu’une grande partie de notre alimentation est importée. Bref, encore une étude qui fait dire ce que la population a envie d’entendre pour faire frémir ses assiettes… Pour ceux qui n’ont pas les moyens de manger bio, manger français serait déjà une belle étape à franchir.