D’où viennent-elles ? Comment les éviter ? Six substances polluantes potentiellement dangereuses ont été retrouvées dans l’organisme de tous les Français.
L’imprégnation de la population française par ces polluants comparable aux niveaux étrangers
Santé publique France a mesuré pour la première fois les niveaux d’imprégnation de la population française par six familles de substances polluantes présentes dans l’environnement. Le résultat de cette vaste étude dont les résultats ont été dévoilés mardi 3 septembre montre que six « polluants du quotidien », dont on connaît encore parfois mal les effets, « sont présents dans l’organisme de tous les Français ».
C’est la première fois que cet organisme mesure la présence de ces différentes substances :
- bisphénols (A, S et F)
- phtalates
- parabènes
- éthers de glycol
- retardateurs de flamme bromés
- composés perfluorés
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Les niveaux d’imprégnation constatés sont considérés comme « comparables à ceux d’autres études menées à l’étranger, notamment aux États-Unis et au Canada », même s’ils sont plus faibles pour les parabènes et les retardateurs de flamme.
Les enfants en première ligne
Santé publique France a cherché à identifier les sources d’exposition probables à ces substances, entre produits ménagers, cosmétiques et emballages alimentaires. Selon cette étude, « l’utilisation de produits cosmétiques et de soins augmente les niveaux d’imprégnation des parabènes et des éthers de glycol ».
Par ailleurs, très logiquement, plus le logement est aéré fréquemment, plus les niveaux d’imprégnation en composés perfluorés et en retardateurs de flamme bromés sont bas.
Certains de ces produits sont connus comme étant des perturbateurs endocriniens ou des cancérigènes avérés ou suspectés.
Pour Santé publique France, « des niveaux d’imprégnation plus élevés sont retrouvés chez les enfants ». En effet, les enfants peuvent porter davantage les objets à la bouche et sont plus exposés aux poussières domestiques, leur poids étant par ailleurs plus faible comparativement à leurs apports alimentaires.
Maintenant que des « valeurs de référence d’imprégnation » sont établies, Santé publique France pourra suivre l’évolution de cette exposition dans le temps.
Réaction des autorités sanitaires pour l’instant : la promesse d’ouverture d’un site Internet avant la fin de l’année pour informer le grand public sur la présence éventuelle de perturbateurs endocriniens dans les objets de la vie courante.
Parents : vous trouverez des conseils pratiques pour limiter l’exposition des mamans enceintes et des très jeunes enfants aux produits chimiques : rdv sur www.agir-pour-bebe.fr
D’autre part, une liste de perturbateurs endocriniens doit être établie par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) qui devra passer au crible au moins six substances en 2020, puis neuf par an dès 2021.
Illustration bannière : Famille française imprégnée de substances polluantes potentiellement dangereuses – © Hrecheniuk Oleksi
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Et pourquoi l’ANSES permet la mise en vente de tous ces produits qui nous empoisonnent TOUS LES JOURS, même dans notre maison ????? le GOUVT au lieu de voter des lois inutiles et ridicules et de dépenser l’argent public pour des con……… ferait bien de s’occuper de la santé de son peuple, de rendre notre pays plus propre et ne pas succomber aux loi des lobby’s qui nous empoisonnent jusque dans nos assiettes !!!!