En France, l’eau est encore trop polluée et sa qualité se serait même dégradée. Il est temps de lancer une alerte ou plutôt un S. Eau S.
Présence massive de pesticides dans l’eau
L’eau est une ressource naturelle absolument vitale pour toutes les espèces de notre planète et pourtant, nous n’en prenons pas suffisamment soin. Elle serait dans un « état calamiteux » selon l’UFC-Que Choisir, qui a lancé une alerte le 17 octobre avec une campagne de préservation de la ressource aquatique intitulée S. Eau S.
L’association de consommateurs dresse un constat accablant et estime que les ressources en eau se sont dégradées voire aggravées en raison des pollutions par les nitrates. Elle accuse notamment les pesticides utilisés dans l’agriculture.
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« La présence des pesticides est massive dans les cours d’eau français. La norme définie pour l’eau potable (0,1 microgramme / litre) est en effet dépassée sur 53 % du territoire. Pour les nappes phréatiques, si les niveaux de contaminations relevés sont un peu moins importants compte tenu du temps nécessaire pour la pénétration des pollutions jusqu’aux eaux souterraines, il n’en reste pas moins que 31 % du territoire dépasse la norme définie pour l’eau potable« .
L’agriculture intensive pointée du doigt
Si l’UFC-Que Choisir pointe du doigt « des pratiques agricoles toujours aussi intensives« , avec une utilisation croissante de pesticide (+18 % en 5 ans), elle estime aussi que les politiques ont leur part de responsabilité dans la situation actuelle.
Malgré des plans mis en place par les pouvoirs publics français afin de réduire l’utilisation des engrais chargés en azote, l’association considère que « leur efficacité a été pour le moins limitée« . Elle rappelle à ce titre que la France a été condamnée en 2014 par les autorités européennes en raison de pollutions aux nitrates.
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Face à ce constat, l’UFC-Que Choisir a formulé diverses demandes et actions. Elle souhaite, entre autres, une aide à la reconversion des pratiques agricoles vers des cultures moins consommatrices d’eau et de pesticides ainsi que l’arrêt des ponctions de l’État sur le budget des agences de l’eau.
Elle demande également une application stricte du principe « préleveur-pollueur-payeur » qui serait selon elle bafoué, dans la mesure où les consommateurs versent 88 % de la redevance pollution aux agences de l’eau alors que les agriculteurs en payent 7 % et les industriels 5 %.
Illustration bannière : Eau vive – © Aurelian Nedelcu
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Les chiffres fournis par cette enquête sont très partiels et ne traduisent pas la réalité. Comme l’utilisation croissante de pesticides depuis 5 ans.
La FNSEA, principal syndicat agricole, a dénoncé un rapport « caricatural » et « à charge », manipulant les chiffres, « quitte à dire des contre-vérités ».
Selon des données du ministère de l’Environnement de 2016, « il y a une baisse de 10 % des pesticides dans les cours d’eau entre 2008 et 2013 », a déclaré Eric Thirouin, secrétaire général adjoint de la FNSEA et président de sa commission environnement. De même, « il y a une baisse de 14 % des teneurs en nitrates entre 2006 et 2014 dans les cours d’eau », a-t-il ajouté.
Mais pour faire le buzz il faut des infos anxiogènes…
Bonjour, ça n’est pas un problème récent, mais en plus c’est un énorme problème, car les pollueurs, ne sont pas ceux qui paient les taxes, mais l’ensemble du peuple qui lui est empoisonné au quotidien, et qui paie l’eau de plus en plus cher alors qu’elle est non potable, mais on ne nous le dira pas, parce qu’il ne faut pas que les pollueurs paient… merci aux pollueurs.
A force de tout accepter sans jamais rien dire, on finira pour mourir empoisonné par l’eau, les pesticides, engrais, insecticides, OGM et toutes les joyeusités des temps appelés temps moderne du 21è siècle et ça n’est pas près de s’arranger…! Bien à vous