La pollution baisse la qualité du sperme… et réduit la taille des pénis

« How Our Modern World Is Threatening Sperm Counts, Altering Male and Female Reproductive Development, and Imperiling the Future of the Human Race »… Tel est le titre, un peu long, du livre choc de l’épidémiologiste Shanna H. Swan qui détaille comment la pollution risque d’entraîner une baisse de la natalité.

Rédigé par Audrey Lallement, le 26 Mar 2021, à 10 h 17 min
La pollution baisse la qualité du sperme… et réduit la taille des pénis
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Dans son livre choc, une épidémiologiste américaine explique que la taille des pénis des bébés et la qualité du sperme sont en chute libre depuis plusieurs décennies. Une conséquence de la pollution qui risque d’entraîner une baisse de la natalité.

Une baisse de la fertilité et de la qualité du sperme

Les effets de la pollution sur l’environnement sont connus depuis longtemps, mais ils ne sont, hélas, pas les seuls. Ils peuvent aussi toucher les humains, dans ce qu’il y a de plus intime. Dans un livre choc publié récemment, le Docteur Shanna H. Swan, épidémiologiste et spécialiste de l’environnement et de la reproduction, explique comment notre monde moderne impacte la taille des organes génitaux ainsi que la fertilité.

Selon l’épidémiologiste, « Les produits chimiques présents dans notre environnement et les pratiques de vie malsaines de notre monde moderne perturbent notre équilibre hormonal, provoquant divers degrés de ravages reproductifs ». Elle affirme que le niveau de sperme chez les hommes serait en chute libre ces dernières années et aurait diminué de moitié en 40 ans. Parallèlement, le nombre de cancers des testicules serait en hausse.

Les bébés naissent avec des pénis plus petits – © Lopolo

Des pénis plus petits à cause de la pollution-

La pollution réduit aussi la taille des testicules et des pénis des bébés. Leurs organes génitaux seraient de plus en plus petits notamment en raison du phtalate, une substance présente dans les matières plastiques qui a notamment été utilisé pour fabriquer des biberons. Selon la scientifique, ce composé chimique affecterait non seulement la fertilité, mais ferait aussi baisser la libido.

Produits à quelque 95 kilos par seconde, soit 3 millions de tonnes par an dans le monde, les phtalates sont présents pdans notre environnement quotidien, surtout via les plastiques et PVC qu’il contribue à assouplir. Les phtalates sont considérés comme des perturbateurs endocriniens, et donc dangereux.
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À terme, cela signifie que ce déclin de la fertilité et de la qualité du sperme pourrait entraîner une baisse de la natalité. Une conséquence de la pollution qui risque fort d’augmenter le nombre de demandes d’assistance à la procréation dans les prochaines années. Décidément, la pollution est destructrice à la fois pour l’environnement et la nature humaine.

Illustration bannière : Légumes de forme phalliques alignés  © Deon Black – pexels




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