Un étudiant en design d’Eindhoven a fait pousser des salades sur ses cheveux et ses fluides corporels, et les a servis à ses professeurs.
Cheveux et urine comme base de culture
Il y a ceux qui racontent des salades, et ceux qui en font… Un étudiant de l’académie de design d’Eindhoven a poussé très loin la définition de design et de culture… Il a littéralement fait pousser des salades sur ses cheveux et ses fluides !
« J’ai conservé mon urine dans des pots dans la salle de bain pour produire le fertilisant pour les plantes ». Thieu Custers s’est également rasé la tête et s’est servi de tout cela comme base et comme nutriment pour un système hydroponique, afin de faire pousser laitues, radis, basilic…
Bien sûr, pour que son système hydroponique soit efficace, il lui a tout de même fallu ajouter de l’eau et de la lumière artificielle. Si les cheveux ne se sont guère révélés efficaces pour stabiliser les racines, l’urine, elle, est connue pour être un fertilisant riche en nitrogène, phosphore et potassium.
« Je suis parvenu à utiliser autant de matière que possible issue de mon corps pour faire pousser les plantes », a expliqué Thieu Custers.
Servi en salades
Personne n’aurait envie de trouver des cheveux dans sa salade. Mais que dire quand la salade a en fait directement poussé sur les cheveux de quelqu’un et à partir de son urine ? En effet, le jeune étudiant en design est allé jusqu’à servir le fruit de son potager très particulier en salade à ses enseignants !
C’est sans doute un repas qu’ils n’oublieront pas de leur vie, le summum de la performance artistico-écologique et du projet design du jeune étudiant. « J’ai servi une petite salade à mes enseignants, avec de la laitue, de la ciboulette, du cresson à la moutarde, avec du sel d’origine humaine », a expliqué le jeune homme.
Et quel goût cela avait-il ? Aussi normal que possible !