Les reins jouent donc un rôle majeur, et lorsqu’ils ne peuvent plus l’assurer, les toxines s’accumulent dans le corps, occasionnant des dommages irréversibles si aucun traitement n’est administré à temps.
Comment fonctionnent nos reins ?
Les reins sont constitués de milliers de néphrons, les unités fonctionnelles chargées de filtrer le sang. Au niveau des néphrons, les grosses particules comme le glucose, les acides aminés et les lipides ne peuvent normalement pas traverser la membrane de filtration et restent dans la circulation sanguine. Lorsqu’on décèle leur présence dans les urines, ces nutriments indiquent donc un problème rénal (diabète, insuffisance rénale, etc.).
D’autres particules toxiques sont quant à elles excrétées : urée, acide urique. On les retrouvera, diluées dans l’eau pour former l’urine primitive. Cette urine va subir différentes transformations au cours de son passage dans les différents tubes qui constituent les néphrons, notamment une série de sécrétions/réabsorptions (d’eau et d’ions notamment), jusqu’à obtenir l’urine définitive, qui se concentre alors dans la vessie avant d’être évacuée au cours du réflexe de miction.
Pourquoi faut-il prendre soin de vos reins ?
Les reins fonctionnent de manière continue tout au long de la vie. Outre leur rôle d’épuration des déchets, ils fabriquent aussi des hormones (EPO…) et jouent un rôle dans le métabolisme du calcium (formation de la vitamine D physiologiquement active).
Avec les poumons, ils assurent l’équilibre acido-basique de l’organisme en modulant les variations du pH sanguin. Enfin, ils régulent la pression artérielle en produisant la rénine, une enzyme clé intervenant dans la vasoconstriction.
Comment prendre soin de ses reins ?
Les reins sont sensibles notamment à l’hypertension artérielle qui se répercute au niveau des artérioles rénales (petites artères), en perturbant notamment la filtration. Maintenir une tension normale est donc très important pour garder des reins en bonne santé le plus longtemps possible. Il faut donc veiller à s’hydrater correctement et limiter ses apports sodés.
Une alimentation diversifiée et équilibrée participe indirectement à diminuer les risques cardio-vasculaires. En effet, obésité, diabète, dyslipidémies (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie) sont autant de facteurs qui fatiguent les reins et peuvent conduire à une insuffisance chronique qui nécessite des traitements lourds et coûteux pour pallier cette déficience ( dialyse, greffe).
Les plantes qui favorisent l’élimination
Certaines plantes ont une action directe au niveau des reins, en stimulant la fonction d’élimination. C’est le cas de :
- la queue de cerise
- la reine des prés
- du bouleau
- l’orthosiphon
- du pissenlit (qui vient de « pisse au lit » – on ne vous fait pas de dessin) qui ont une action diurétique notoire.
On s’en procure désormais facilement en pharmacie, en magasin biologique, voire dans les rayons diététiques des grandes surfaces, sous forme principalement de tisanes combinant plusieurs plantes ayant les mêmes principes actifs.
D’autres présentations existent aussi, comme les ampoules ou les gélules, dont le nombre correspond souvent à la durée d’une cure.
Si l’utilisation des plantes peut s’avérer bénéfique dans le traitement adjuvant de certaines pathologies, il est indispensable de demander au préalable l’avis d’un professionnel de santé, car agir sur l’élimination rénale n’est pas anodin et peut entraîner des pertes de minéraux indispensables et induire d’autres troubles indésirables (perturbation de la fonction cardiaque).