La maladie d’Alzheimer commence par un léger oubli, et continue sa progression jusqu’à installer de sérieux problèmes de mémoire, de raisonnement, de langage, pour finir par priver ses victimes de leurs facultés cognitives. Des experts ont étudié comment une alimentation adaptée est capable d’arrêter la progression de la maladie.
Malgré des recherches approfondies de ce sujet, la cause et le remède de la maladie d »alzheimer restent insaisissables. Les experts expliquent qu’elle provient d’une combinaison complexe de facteurs à la fois génétiques, environnementaux, et liés au mode de vie. Tous ces éléments sont responsables de l’altération des facultés cognitives.
Les chercheurs continuent travailler sur l’origine de la maladie et les solutions pour la prévenir
Le premier aspect exploré est le régime alimentaire. Aucun résultat définitif n’est déduit, mais il y a des études qui ont bien démontré la corrélation qui existe entre la consommation de certains aliments et la maladie d’Alzheimer.
Alimentation et maladie d’Alzheimer : les acides gras oméga-3 et les vitamines B
Néanmoins, d’autres études devraient être menées avant de tirer des conclusions définitives.
Les niveaux élevés d’homocystéine (un acide aminé) dans le sang, ont été associés à des risques de démence. L’une des pistes explorées est de savoir si l’augmentation de l’acide folique (vitamine B9) et de vitamines B6 et B12, qui décomposent l’homocystéine, peut aider à prévenir la maladie d’Alzheimer.
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Alimentation et maladie d’Alzheimer : les antioxydants
Une autre théorie concernant le développement de la maladie d’Alzheimer implique la destruction de l’intégrité des cellules du corps par les radicaux libres. Ces derniers étant des molécules instables causant le vieillissement des cellules, ils pourraient être la pièce maîtresse du puzzle de la maladie d’Alzheimer.
“Cependant, les radicaux libres sont des dérivés du métabolisme, qui se produisent à chaque minute de la journée. Il est impossible d’éliminer complètement tous les radicaux libres. Finalement, manger des aliments qui contiennent des antioxydants, tels que des vitamines E, des vitamines C, des bêta-carotènes et des flavonoïdes, peut vous y aider”.
Les aliments riches en antioxydants sont les légumes verts, les fruits orange, les baies, les noisettes et les haricots. Précisément, des études ont démontré que les rats et les souris touchés par la maladie d’Alzheimer ont réussi à améliorer leur fonction mentale, après avoir été nourris de myrtilles, de fraises, et de canneberges.
Le régime méditerranéen
Des études récentes menées par des chercheurs du département de neurologie à l’université de Columbia à New York semblent mettre en avant des effets préventifs possibles par le régime des populationw des pays bordant la méditerranée, tels que la Grèce. Soit le régime méditerranéen principalement constitué de fruits et légumes, de baies, de poisson et d’huile d’olive.
Ce régime permet une consommation très modeste de vin, de produits laitiers, de viande rouge et de volaille.
Tous ces facteurs semblent permettre de réduire le développement de la maladie d’Alzheimer et le taux de mortalité chez les personnes atteintes.
Étape suivante
Cette approche n’est certes pas une réponse définitive à la maladie, mais apporte malgré tout des pistes à suivre. En attendant d’autres recherches, il faudrait combiner un bon régime alimentaire, avec la pratique d’une activité physique et mentale suffisante. Une démarche vertueuse qui pourrait mettre à l’abri de la maladie d’Alzheimer et d’autres altérations de la santé.