BFMTV a interrogé les principaux syndicats de producteurs de fruits. La situation s’annonce très hétérogène d’un fruit à l’autre. Quoi qu’il en soit, même si la récolte de certains fruits s’avère moins importante cette année, les Français pourront toujours se rabattre sur des alternatives.
Prunes, fraises, pêches et abricots : préparez-vous à payer plus cher
Après deux années difficiles marquées par un gel printanier, les prunes françaises feront un retour en force à l’été 2023. Grâce à un printemps clément et à une pluviométrie favorable, la production devrait atteindre environ 60.000 tonnes, selon Joël Boyer, président de l’AOPn des prunes, interrogé par BFMTV. En revanche, les prix ne devraient pas revenir à leurs niveaux pré-Covid, en raison de la hausse des coûts de production. Par ailleurs, malgré la fin de la saison des fraises françaises, il sera toujours possible de trouver ce fruit pendant l’été, selon Xavier Mas, président de l’AOPn des fraises. Les prix devraient être entre 6 et 14 euros le kilo.
En ce qui concerne les pêches et les abricots, les conditions météorologiques de ces derniers mois ont créé une certaine confusion. Raphaël Martinez, directeur de l’AOP Pêches et abricots de France, prévoit un déficit dans la récolte, mais si le beau temps persiste, la demande en fruits français pourrait augmenter. Les prix devraient rester élevés, comparables à ceux de l’année dernière.
Pas d’inquiétude concernant le melon. Les cerises, elles, seront chères
La récolte de cerises est plus légère en 2023, confie Jean-Christophe Neyron, président de l’AOP de cerises à BFMTV. Cela, combiné à une plus grande demande due au beau temps, a entraîné une augmentation des prix, avec une moyenne de 9 à 10 euros le kilo. Le calibre des cerises est malgré tout satisfaisant malgré les pluies, et la récolte devrait se poursuivre jusqu’à début juillet.
Concernant le raisin de table, bien que la saison ne fasse que commencer, Christian Roux, président de l’AOP de raisin de table, est optimiste quant à la récolte à venir. Cependant, les prix dépendront de la concurrence italienne, principal pourvoyeur du marché français.
Enfin, les amateurs de melon seront ravis d’apprendre que la récolte de cette année devrait être normale, selon Jérôme Jausseran, président de Force Sud. Cependant, la consommation de melon sera largement dépendante des températures estivales.
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