La stagnation des rendements des céréales
Le rendement céréalier moyen en 1950 était de 1,1 tonne par hectare contre 3,3 tonnes en 2011. Certains pays, dans le temps d’une génération à peine, ont même réussi à quadrupler ce rendement, comme aux États-Unis ou en Chine. Mais cette croissance impressionnante a connu un ralentissement lors des deux dernières décennies
- De 1950 à 1990, le rendement à l’hectare dans le monde s’est accru de 2,2 % par an.
- De 1990 à 2011, cette croissance a baissé à 1,3 % l’an et dans certains pays agricolement avancé les rendements ont commencé à stagner.
Entre 1950 et 197, la récolte mondiale de blé a presque doublé
Ainsi au Japon, le rendement de la culture du RIZ ne s’est plus du tout amélioré depuis 17 ans après avoir constamment augmenté pendant un siècle. Idem en Corée du Sud où les rendements ont arrêté d’augmenter en 1996 en atteignant exactement le même niveau qu’au Japon en 1994.
- Une situation analogue s’est installée en Europe, notamment en France, Allemagne et en Grande-Bretagne où les rendements du blé stagnent depuis une décennie. Certaines pénuries comme celle de phosphores menacent directement les cultures. Parfois ce sont des maladies qui posent problème : ug99, un tueur qui se fait du blé
Ainsi globalement les pays où le riz et le blé ont commencé à stagner sont des pays de taille moyenne.
La question inquiétante est : que va-t-il se passer quand cette stagnation des rendements va atteindre les grands pays ?
Comment fera-ton face alors que des menaces importantes pèsent déjà sur les cultures, comme le champignon UG99 qui ravage les récoltes ?
Comment va-ton faire si on ne peut plus augmenter les surfaces agricoles, elles-mêmes envahies par des monocultures (huile de palme, canne à sucre….), l’avancée des déserts, ou l’extension massive des villes partout dans le monde ?
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La question est : que fait-on de tout ce blé qui est produit ? On ne peut pas toujours produire plus. Peut-être marche-t-on sur la tête et que la vraie question tient plutôt dans nos modes de consommation que dans la production. Comment peut-on encore parler de famines dans certaines régions du monde et de surproduction de l’autre côté du Globe ? Il ne s’agit pas que du blé mais de nombreuses cultures qui sont utilisées pour l’alimentation animale, la production d’agrocarburants, ou d’autres produits… au lieu d’être simplement utilisées pour la nourriture.
En toute modestie, j’aime mieux voir, que les cultures sont plus modérées. Car la Noblesse du blé, n’est pas d’en faire un carburant.
Le blé a été inventé, par le Créateur, pour la nourriture.
La première chose à faire c’est de stabiliser au plus vite la population humaine.
Il faut relativiser, toute la planète n’est pas accroc au pain, par ailleurs, des millions d’hectares sont disponibles en Roumanie, Ukraine et certainement bien d’autres pays.
Le problème N°1 est que nous jetons 50% de la nourriture, une nourriture plus cher, mais de qualité, serait une bien meilleure équation, y compris pour notre santé.
Le problème N°2, est la part des sols consacrés à l’alimentation animale.
Une des solutions est d’utiliser des sols pauvres qui ne peuvent pas être cultivé, mais qui peuvent très bien suffire à des espèces arboricoles fourragères.
Les agriculteurs européen du moyen-age savaient très bien nourrir leurs bêtes avec ces arbres fourragers.
Une autre solution, consiste à se tourner vers des espèces sauvages tel le bison et l’auroch, et d’utiliser des prairies naturelles sur les plateaux du Larzac par exemple…
Enfin, il faut créer des zones de chasse et de pêche à partir des forêts existantes, quand je vois que mon sanglier congelé vient d’Australie, cela me désespère…
Disney land a été construit sur des terres à blé …………
Nécessite : qualité avant la quantité et consommons moins – en particulier de protéines animales
Le problème, c’est qu’on renvoie aux gens une image de notre réservoir de ressources erronée : si on a de l’argent, on peut se procurer telle denrée, sinon non. A partir du moment où un magasin propose un produit, c’est qu’il est disponible, accepté par l’Institution donc non néfaste, conforme à notre mode de vie. Bref, il ne nous nuit pas. Ce qui se passe derrière, après tout, ne nous regarde pas, nous ne sommes que consommateurs, et donc pas responsables des pénuries qui ne seraient, dit-on en toute mauvaise foi, que du ressort de l’Institution.
Nous sommes dans une société où les gens ne se sentent ni responsables ni concernés. Nos boutiques ont toujours contenus certains produits, nous ne connaissons pas la disette à grande échelle, et on se croît en sécurité à partir du moment où notre porte-monnaie nous permet d’acquérir un produit.
J’entends souvent dire que puisque l’humanité a su se relever maintes fois, elle franchira sans encombre une telle crise. C’est un véritable monde d’autruches. Donc consommons et on verra bien ?
Il va falloir se rendre à l’évidence, nous sommes trop nombreux sur terre, la natalité doit décroître, c’est absolument nécessaire. Et accessoirement, revoir notre consommation à la baisse, mais nuire au confort de nos petits popotins, c’est encore hors de question pour beaucoup de gens 🙂
Ma chef, par exemple, refuse de faire 50 mètres à pieds pour trier ses déchets, elle préfère tout mettre dans la même poubelle.