Michel-Edouard Leclerc souhaite « rendre le bio plus accessible et permettre à la population la plus modeste d’y avoir, elle aussi, accès ».
Les prix des produits bio augmentent à la vitesse Grand V
« Ça ne doit pas être réservé aux plus riches » : ainsi s’est exprimé Michel-Edouard Leclerc, le patron de l’enseigne E.Leclerc, sur le fait que les fruits et légumes issus de l’agriculture biologique restent l’apanage des Français aisés(1).
Et en faisant ce constat, il n’a pas tort : selon une étude de l’Agence Bio, 72 % de nos concitoyens ne consomment pas de fruits et légumes bio régulièrement. Parmi ces personnes, 89 % citent leur prix trop élevé. Pire, les prix des produits bio évoluent plus rapidement que ceux du non-bio. L’association Familles rurales a calculé qu’entre 2017 et 2018, le prix d’un kilo de légumes bio a progressé de 5 %, et celui d’un kilo de fruits de 4 %. Mais c’est surtout sur une longue période que la progression est spectaculaire : le prix des fruits bio a connu une hausse moyenne de 38 % entre 2010 et 2018, contre 19 % pour le conventionnel.
En achetant du bio, le consommateur paie en moyenne 79 % plus cher
Et si le bio est si cher, ce n’est pas seulement parce que ce mode de production nécessite davantage de travail, la plupart du temps manuel. Selon une étude de l’UFC-Que Choisir, la grande distribution vend les produits bio avec des marges jusqu’à deux fois plus élevées que sur les produits conventionnels. Résultat : un panier de fruits et légumes bio sera 79 % plus cher qu’un panier des mêmes produits en agriculture conventionnelle. L’agriculture bio a même ses « champions » : toujours selon l’UFC-Que Choisir, les tomates bio sont 145 % plus chères que leurs équivalents non-bio, et les pommes 163 % plus chères.
Face à ces chiffres, on peut se demander si une TVA à 0 % est vraiment l’outil le plus efficace pour rendre le bio plus accessible au plus grand nombre…
Illustration bannière : Michel-Edouard Leclerc lors de l’inauguration d’un marché bio Leclerc à Saintes – © Sud Ouest/capture d’écran Youtube
A lire absolument
Parlons-en de la TVA…. l’arnaque inventée en 1954 en prenant comme désignation trompeuse : Taxe sur la Valeur Ajoutée, alors que si vous savez calculer effectivement c’est la : Taxe sur le Total du Prix !!!!!!! qui n’a plus rien à voir avec la Valeur Ajoutée, laquelle TOUS LES COMMERçANTS et les SOCIÉTÉS payent en payant l’impôt de 30% sur leur bénéfice NET…….. et TOUT LE MONDE PAYE CETTE TVA SANS RIEN DIRE quand on pense que la personne qui reçoit 800 Euros/mois PAYE LA MÊME TAXE que la personne qui en gagne de 10 à 100 fois plus……
Qui peut croire un instant que monsieur Leclerc puisse être sincère dans cette affaire ? Il cherche juste à se faire une marge supplémentaire sur le dos de l’État, c’est-à-dire sur le bien commun.
Je rejoins les autres avis exprimés : les fruits et légumes bios, vendus en supermarché, sont nocifs pour l’environnement car sur-emballés, et beaucoup plus coûteux qu’en magasin spécialisé.
Pourquoi mon avis ne parait pas?
je n’ai pas envoye deux fois le méme message , vous ne voulez pas le publier?
C’est exactement ça, il veut la tva 0 mais nous clients quand on ira acheter on ne paiera pas moins cher, au contraire , et les fruits et légumes sont moins chers en épicerie bio comme BIOCOOP ou EAU VIVE, que dans les supermarchés !!!! L’erreur elle est ou ??? Ils veulent toujours gagner plus d’argent et ils n’ont rien à faire du client !!! On vit dans un drole de monde !!!
En plus je croyais qu’il n’avait plus le titre de dirigeant juste de la marque !!donc juste de la com’ et nous on ne se laissera pas faire mdr le bio chez lui est plus cher que dans les « vrais » magasins bio !!Cherchez l’erreur!!
peu crédible Michel E Leclerc:
Distribution: Bercy veut une sanction de 100 millions d’euros contre Leclerc, pour avoir délocalisé ses négociations commerciales via une centrale d’achats en Belgique, Soupçonnant le distributeur de vouloir contourner la loi française en délocalisant ses négociations commerciales via cette structure, la DGCCRF a mené en février 2018 des perquisitions au siège des centres E.Leclerc à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Quel opportuniste ce mec !!!
Déjà, les produits « bio » en supermarché sont souvent de moindre qualité avec des normes françaises non appliquées puisqu’ils viennent souvent de l’étranger. Ils sont le plus souvent emballés et sur-emballés !
Ces produits bio seraient plus accessibles si les grandes surfaces n’y appliquaient pas un profit de 50% par rapport aux autres produits. Je comprends qu’il doive faire du bénéfice mais là, c’est carrément du vol ! Alors ses 0 T.V.A. c’est vraiment de la poudre aux yeux pour ramener encore plus de clients dans ses magasins !
Si on mange vraiment bio, local et de saison on économise beaucoup de caddies de courses
et évidemment on limite beaucoup les produits laitiers et la viande (la fromage coûte cher, comme la viande et ne venez pas me raconter que sans lait on manque de calcium!!Les pays nordiques où j’ai travaillé en sont revenus de leur consommation extrême de « Laits »
Enfin renseignez-vous avant d’affirmer des choses que vous ne connaissez pas…allez voir ce que se passe à Albi pour les cantines scolaires…Les recettes des hypermarchés ont commencé à diminuer…et bien ça va continuer car la plupart des consommateurs comprennent votre fonctionnement et refusent de participer à cette surconsommation qui crée des territoires entiers de PLASTIQUE…
Il propose la TVA à taux zéro pour les produits bios, pour le consommateur ce sera zéro dans la poche, pour lui ce sera 5,5% de plus dans sa poche, fumisterie et rien d’autre.
il faut faire les deux: baisser le prix par la baisse de taxe (baisse qui sera rattrapée par les économies de sécurité sociale, les cotisations accident de travail et maladie professionnelle, l’environnement épargné, le travail manuel supplémentaire…) ET mettre la pression sur les distributeurs pour baisser leurs marges astronomiques.