La consommation de protéines végétales est une tendance qui s’installe durablement. Elle répond à une demande du consommateur soucieux d’une alimentation plus saine et moins riche en viande.
Les protéines végétales ont une place importante dans le régime flexitarien
Selon une étude réalisée par WWF et ECO2 Initiative publiée le 9 novembre 2017, il serait grand temps de changer nos habitudes alimentaires et de passer au régime flexitarien. L’assiette flexitarienne se compose donc de 2/3 de protéines végétales, contre 1/3 de protéines animales. Principal avantage : il permet de privilégier la qualité plutôt que la quantité.
Ainsi, cette nouvelle tendance alimentaire profiterait aux légumes secs et tout particulièrement aux protéines végétales. Ces dernières ont le vent en poupe et occupent désormais une large place dans les rayons de nos supermarchés. Selon le bilan de référencement du GEPV (Groupe d’études et de promotion des protéines végétales), les protéines végétales sont en pleine croissance. Leur enquête, réalisée dans 15 magasins, a passé au peigne fin près de 5.000 produits alimentaires et estime que ce marché pourrait atteindre près de 10 milliards d’euros d’ici 2018 (+40 % entre 2013 et 2018).
Les protéines végétales principalement présentes dans le rayon « traiteur et épicerie salée »
Dans quels rayons sont vendues ces protéines végétales et quelles sont les plus utilisées ? Les protéines végétales sont principalement présentes dans le rayon « traiteur et épicerie salée » (34 %), le rayon « épicerie sucrée » (25 %) et le rayon « boulangerie viennoiserie-pâtisserie » (15 %). La plus couramment utilisée provient du blé (68 %). Viennent ensuite le soja (21 %), le pois (8 %), la fève (4 %) et le lupin (1 %).
Cet engouement pour les protéines végétales se traduit par l’augmentation du nombre de produits. Ils sont principalement sous forme de steaks, afin de proposer aux consommateurs une alternative qui leur permettrait de réduire leur consommation de viande.
Des aliments rassurants pour les consommateurs
Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la qualité des aliments qu’ils mangent ; c’est pourquoi ils se tournent vers les protéines végétales. En effet, un tiers des produits analysés affichent un étiquetage rassurant : « sans huile de palme » (8 %), « sans colorants » (7 %), de fabrication française (5 %), « riche en protéines » et « source de fibres » (5 %).
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Les protéines végétales sont reconnues pour leur intérêt nutritionnel, car elles permettent de limiter les graisses dans les aliments (en particulier les graisses saturées), et apportent des acides aminés essentiels.
Néanmoins, même si elles bénéficient d’une bonne image auprès du consommateur, elles ne sont pas gage de label bio. En effet, seulement 4,3 % des produits à base de protéines végétales sont issus de l’agriculture biologique. Quant aux produits « sans gluten », ils représentent 1,2 % des produits référencés. On les retrouve essentiellement dans le rayon « boulangerie viennoiserie-pâtisserie » et « épicerie sucrée ».
Même « végétaliens », à base de protéines végétales, les plats cuisinés et autres viennoiseries restent des produits « ultra-transformés » et donc potentiellement aussi critiquables que n’importe quel produit « ultra-transformé »; et si le label « bio » est rassurant, comme le « sans huile de palme », sans « conservateurs » ou autres saletés additionnelles, cela n’empêche pas qu’en règle générale, les produits de base, bruts, que l’on va préparer et accommoder soi-même restent à préférer. Je profite de ce commentaire à la suite d’un article sur les protéines végétales pour attirer l’attention sur le site de Végétopie (vegetopie.com): on trouve un grand choix de protéines végétales et de super-aliments bio, le plus souvent possible de provenance européenne, à des prix très raisonnables. Mais surtout, cette entreprise soutient L214 et reverse à l’association bien connue une partie de ses revenus. C’est en tant qu’adhérente à L214 que je suis devenue cliente, ayant fait mon virage flexitarien il y a quelque huit mois…
Les protéines végétales ont en effet un grand intérêt nutritionnel comme décrit dans l’article, ceci dit, attention à bien les choisir… toutes les préparations industrielles, même végétaliennes, restent trop salées, avec trop d’additifs, et bien souvent trop grasses… car ils y ont ajoutés un tas de choses dont on n’a absolument pas besoin… privilégiez donc un maximum les produits bruts, qui ont subi le moins de transformations possible.
En effet, mais aussi pour aider les animaux :il n’y a pas mieux et même notre porte -monnaie se porte mieux!!On avance tout doucement mais c’est juste positif