Quelle est la bonne méthode contraceptive pour moi ?
Les contraceptifs font partie de la vie de nombreuses femmes et également de certains hommes choisissant par exemple avec leur compagne, l’utilisation d’un préservatif. Malheureusement, l’équilibre n’est pas vraiment respecté dans un couple hétérosexuel sur ces méthodes contraceptives, parfois lourdes à supporter pour les femmes.
Il existe une multitude de méthodes contraceptives disponibles de nos jours mais il est important de comprendre leur différence et surtout, celle qui est la plus adaptée à moi. Les moyens de contraception s’établissent sous deux familles, les chimiques et les mécaniques. La méthode mécanique fonctionne sans hormone quand la méthode chimique est un traitement hormonal.
D’un point de vue environnemental, certaines techniques sont également plus ou moins bonnes pour la planète, quand on pense aux matériaux utilisés en leur production ou à leur jet. En plus, elles peuvent être particulières pour le corps de la femme. Pour s’assurer de la bonne méthode contraceptive, l’idée est de présenter la majeure partie des techniques médicales connues et de mettre en avant leurs points positifs, ainsi que négatifs.
Entre effets négatifs, traitements hormonaux destinés aux fumeurs et autres soucis potentiellement rencontrés, l’univers des méthodes contraceptives est particulièrement complexe…
La contraception hormonale
Pour contrôler les hormones du corps de la femme, il existe plusieurs contraceptifs hormonaux. Particulièrement fiables et sûres, ces solutions peuvent cependant perturber l’équilibre corporel et émotionnel de la femme. Voici pourquoi il existe des alternatives mécaniques mais également, différentes doses en fonction des besoins de la femme et de la spécificité de son corps.
La pilule contraceptive
Comme pour toutes les méthodes hormonales, une ordonnance d’un médecin est nécessaire pour obtenir sa pilule. L’une des plus réputées chez les femmes françaises est la pilule Leeloo Gé, s’adaptant à un grand nombre de personnes. Cependant et fort logiquement, il est crucial de définir la pilule à utiliser avec un professionnel de santé qui saura systématiquement, en dialoguant avec la femme concernée, cibler ses besoins et comprendre son identité hormonale.
À savoir que la pilule contraceptive est également utilisée pour réguler les règles de femmes ne subissant aucune logique dans leurs périodes menstruelles. Elles peuvent réguler, tout comme protéger et éviter de tomber enceinte lorsque l’on ne le souhaite pas. La pilule contraceptive peut donc avoir un double rôle auprès de certaines patientes.
La pilule doit être prise tous les jours, soit pendant 21 ou 28 jours en fonction du type de pilule choisi. Il est essentiel qu’elle soit prise à un horaire régulier, très souvent en soirée pour être certain de ne pas l’oublier.
Il existe les pilules combinées qui contiennent deux hormones et également les pilules progestatives, n’en contenant pour leur part, qu’une seule. Une fois de plus, l’avis d’un professionnel de santé comme un médecin, un gynécologue ou une sage-femme peut être d’une grande aide au moment d’établir le meilleur programme adapté à chacun.
L’implant
L’implant est une sorte de petit bâtonnet inséré sous la peau du bras grâce à une anesthésie. La pose est très simple et rapide. L’implant agit également sur le contrôle des hormones de manière progestative et peut être laissé en place pendant près de trois ans.
Dès que la femme le souhaite, elle peut retirer avec un médecin ou une sage-femme ce bâtonnet de 4 centimètres de long et relativement mince.
Le patch
Le patch est relativement récent parmi les méthodes contraceptives. Il est bien entendu à coller sur la peau et ce dernier diffuse des hormones dans le sang. Il est à changer toutes les semaines sur un cycle de trois semaines, avant l’apparition des règles contrôlée, à l’image de ce qu’il peut se passer avec la pilule contraceptive.
L’anneau vaginal
L’anneau vaginal ne nécessite pas l’intervention d’un médecin pour sa mise en place (mais il convient bien entendu d’en discuter avec un professionnel de santé). Il se place, à l’image d’un tampon, par la femme dans vagin. Il peut être laissé en place trois semaines et doit être enlevé à l’issue de ce laps de temps pour prévenir de l’arrivée des règles. La contraception est considérée comme oestroprogestative.
La contraception mécanique
Pour ne pas trop souffrir des inconvénients connus et désagréables pour le corps de la femme de toutes les méthodes citées, certaines privilégient la contraception mécanique. Elle s’établit par différents procédés qui peuvent convenir à toutes et surtout, à tous. L’homme peut en effet jouer son rôle avec une méthode connue de tous et la plupart du temps fiable, à savoir le préservatif. Quels sont les systèmes de contraception mécanique ?
Le stérilet
Très souvent, on rappelle cette utilisation avec le terme simpliste de stérilet au cuivre mais son nom médical est le DIU, à savoir le dispositif intra-utérin. Ce dispositif est placé dans l’utérus par un professionnel de santé et doit être enlevé dans les 5 ans suivant sa pose.
Il permet aux femmes de se montrer sereines, qu’elles aient eu ou non, des enfants.
Le préservatif
Il s’adapte aussi bien au corps des femmes qu’au corps des hommes, en fonction du modèle choisi, bien entendu. Les modèles à placer sur le sexe des hommes sont les plus courants et aisés à installer avant le rapport.
Cependant, le préservatif féminin peut être placé plusieurs heures avant le rapport sexuel, au contraire de celui destiné aux hommes. La plupart du temps, ces préservatifs sont en latex ou polyuréthane. Leur utilisation est particulièrement simple et retient le sperme de l’homme au moment de l’éjaculation.
Son principal défaut est qu’il peut parfois casser. Il convient alors d’être vigilant à ce sujet. En plus, pour ceux qui voulaient une méthode de contraception mieux pour la planète, il faut se rendre compte que les préservatifs doivent aller dans la décharge après d’usage.
Les spermicides
Les spermicides visent comme leur nom l’indique, à annihiler l’action du sperme. Ils se présentent sous la forme d’un gel qui se place dans le vagin quelques minutes avant le rapport sexuel. Ce gel détruit les spermatozoïdes mais ne doit pas être utilisé de manière fréquente. Il s’agit d’une solution de dépannage et en cas de rapports réguliers, il convient d’adapter et de choisir une autre méthode de contraception.
La cape cervicale et le diaphragme
Cette méthode est de plus en plus utilisée, bien qu’elle n’ait pas toujours été connue des couples hétérosexuels. Elle est très populaire de nos jours puisqu’elle est écologique grâce au fait qu’elle puisse être réutilisée après lavage.
Le diaphragme est une coupelle que l’on place soi-même, directement au sein de son vagin. Son utilisation est associée à un spermicide comme cité plus haut et empêche le passage des spermatozoïdes. La cape est en silicone et cet ensemble peut être poser avant le rapport sexuel. Cependant, il faut absolument le garder dans les 8 heures suivant la fin du rapport.
La femme doit faire son choix
Assumant la majeure partie de ces contraceptions dans les relations, la femme doit garder en tête que son corps représente seul son choix personnel. Il existe de nombreuses solutions et plusieurs peuvent lui convenir. Il est toujours intéressant d’écouter ses préférences et d’échanger avec un professionnel de santé sur ses craintes et ses besoins.
Gardez également en tête que les contraceptifs d’urgence doivent être utilisés uniquement dans le cas échéant et non de manière fréquente.