Les OGM progressent au niveau mondial
Bien que l’Europe résiste fortement à l’introduction d’OGM dans ses cultures, au niveau mondial les cultures OGM progressent fortement.
Comme le souligne Joachim Von Braun, Directeur du International Food Policy Research, un organisme qui a toujours été très prudent au sujet des OGM, pour nourrir la planète « nous devons utiliser tous les instruments à disposition, qu’il s’agisse de technologie évoluée, de biotech, de nanotechnologie ou tout simplement de la bonne vieille agriculture« .
Les pays en développement ont besoin des OGM
Sans oublier les inconvénients de la première vague des OGM, des peurs suscitées par la Frankenfood, les maïs résistants aux herbicides et les pratiques de Monsanto, on doit constater que les nouveaux organismes OGM mis sur le marché répondent aux besoins des pays pauvres.
Ces pays recourent à la manipulation génétique pour doper leur production agricole et protéger leurs récoltes des nuisibles, du changement climatique et des agents pathogènes. Ces nouvelles récoltes sont plus résistantes, plus saines et plus stables, comme par exemple :
- Des pommes de terres sud-africaines qui repoussent les papillons,
- La laitue brésilienne qui contient plus de d’acide folique, une source naturelle de vitamine B propice au développement neurologique des bébés,
- Le riz chinois qui supporte la sécheresse et les inondations, etc.
- L’Inde utilise les biotechs pour améliorer les bananes, les choux-fleurs ; le maïs doux, l’okra, …
- L’institut agronomique brésilien Embrapa met au point des haricots noirs capables de déjouer le virus mosaique qui endommage jusqu’à 90 % des récoltes.
- La Malaisie fortifie les papayes contre le virus « ringspot » (PRSV), transmis par des insectes. Indéniablement un changement d’attitude se voit dans le monde entier malgré les dérives passées.
Dans les pays en développement 13 millions de fermiers plantent des OGM sur un total de 125 millions d’hectares, soit le triple de la surface OGM de l’an 2000. 20 des 25 pays qui cultivent des plants OGM sont des pays émergents.
Les gouverments de l’Inde, du Brésil des Philippines subventionnent la « révolution des gênes ».
Quand le progrès devient DANGEUREUX pour la santé de tous les êtres vivants sur la planète, il est grand temps de faire machine arrière. Il est impératif de laisser à nos petits enfants une planète propre, sans pesticides, ni OGM. Il existe des moyens NATURELS pour combattre les insectes et les mauvaises herbes. VIVE LE BIO.
Les anti.-ogm un caprice de riches? Mais de quoi parle-t-on lorsque d’un côté on constate le gaspillage alimentaire des pays occidentaux, de l’autre côté la preuve scientifique que la culture OGM ne donne pas de meilleur rendement, les lobbys qui corrompent les politiques pour abolir les lois anti-OGM, …etc… avons-nous seulement conscience que les OGM nousjettent dans la spirale du fournisseur unique ? Et dans ce cas précis les États-Unis. Le plus grand danger est, je pense, que l’alimentation mondiale ne vient à dépendre que d’une seule nation qui alors deviendrait « Le Puissant ». Là est le véritable propos à discuter !
Je vous recopie l’avis d’un agriculteur soucieux d’environnement mais qui est excédé par les faucheurs d’ogm :
« Le monde entier progresse sur le chemin de la science au service de l’agriculture, suroutles États-Unis. Aux Etats-Unis, on cultive les OGM et personne n’est jamais tombé malades. Ils nous ont dépassés et, non seulement l’agriculture européenne perd en compétitivité, mais les pays « en développement » s’y mette. Le bio c’est bien mais on ne peut pas tout convertir à grande échelle. On se heurte en matière de recherche à des barrières mentales et réglementaires anti OGM en Europe et franco-françaises. L’environnement c’est bien si on parle d’abord de survie des agriculteurs dans un contexte mondial, qui va pouvoir se passer des OGM Les faucheurs, anti OGM par idéologie, poussent à l’absurde le principe de précaution. . J’en ai marre que ces hors la loi sabotent le travail des paysans et des chercheurs et continuent à donner un pitoyables au jeunes en toute impunité. On n’a jamais trouvé contre les OGM aucune preuve scientifique incontestable. On fait peur aux gens et l’agriculture et la recherche française se ringardisent. » Un agriculteur en colère contre les faux défenseurs de l’agriculture
Ben le propre d’un bon article n’est il pas de soulever le débat et de faire réagir ? car pour ma part, cela fait des années que je lis les publications scientifiques et je pourrais vous citer les sources qui démentent ce qui est dit par les uns et les autres ci dessus ! Bref, ceux qui sont absoluement contre ou pour, aveuglément, sont, eux bien naïfs… car il y a des OGM très positifs, et pour les paysans pauvres (si si) et oui, il y a parfois des risques qu’on ne maitrise pas (c’est tout aussi vrai)… Comme sur le sujet du nucléaire, ou des 4X4, on voit que beaucoup de personnes ont des « avis » et réagissent affectivement, avec les tripes, plutôt qu’avec la raison. Alors, pour avoir travaillé des années dans le secteur de la recherche, non je ne trouve pas cet article si naïf… mais juste un peu court en exemples et en sources. Continuez consoglobe mais donnez plus de références et de points de vues contraires et étayés, sur les OGM, comme le reste
Je découvre le site, et après lecture de quelques articles j’ai la désagréable impression qu’on cherche avant tout à éviter la polémique…
Si vous visez l’objectivité, c’est raté! Et vous n’y arriverez pas. Alors prenez position, plus clairement.
A vous lire, on a plutôt l’impression que la réponse au titre de votre article est « oui », bien sûr, « le refus des OGM est un caprice de riches ». Ou de bobos, ce n’est pas dit, mais on peut extrapoler.
Je refuse les OGM, ça doit sûrement être mes lectures des mémoires du Prince Charles! Un homme engagé, ce prince. Qui d’autre, finalement, en veut aux OGM?
…
L’article est (au choix) d’une naïveté exemplaire, un parti pris déguisé, ou… juste un mauvais article.
Dans tous les cas, c’est bien dommage, il soulève un débat intéressant!
Non, tout cela n’est qu’une question de gros sous.
Quand à la santé du peuple… on s’en moque complètement, si ce moyen de tuer les gens à petit feu peut rapporter beaucoup d’argent.
sincèrement, il ne faut pas sortir de St Cyr pour avoir tout compris.
Comment pouvez-vous affirmer que les pays pauvres ont besoin des OGM… Il suffit de se renseigner un minimum pour constater que les promesses sur les OGM et leur rendement sont fausses. Au bout de trois ans, les agriculteurs qui les cultivent voient toutes ces promesses se briser, tant les mauvaises herbes deviennent elles-memes resistantes au Roundup, et on voit dans les reportages comment ils accumulent les dettes tant ces produits les rendent dependants de Monsanto en engrais et en pesticide. De plus, les agriculteurs ayant choisi de conserver leurs methodes traditionnelles sont victimes de contamination transgenique et deviennent eux-memes en obligation de se procurer les pesticides et engrais necessaires. Pour terminer, soulignons que Monsanto poursuit toute personne replantant les semance en question car cela viole leurs brevets. Wow.
Comme si sa allais nourrir les plus pauvres!! Tous les agriculteurs qui cultivent des OGM doivent utilisé des pesticide herbicide etc. Tout cela à un coup, je ne voit pas comme sa va nourrir toutes la populas. Ces couts vont se répartir sur le prix, de plus monsanto à piller l’afrique du sud et l’argentine. Personne na le droit de mener des études indépendantes sur les OGM sans son accord. Tous cela ne cache pas un secret ?
Je partage pas cet avis.
Si les des états interdisent les OGM,ce n’est pas pour rien.
Ok pour les OGM en milieu confiné mais en cultures ouvertes non!!!
une très bonne analyse de M. Jancovici a montré qu’il était possible de nourrir la population avec que du bio…
Je préfere cette alternative.
je serais curieux de vous voir argumenter votre phrase: »les nouveaux organismes OGM mis sur le marché répondent aux besoins des pays pauvres. » et egalement quels OGM et quels besoins.
Dans la situation actuelle il me parait impossible que les plantes OGM puissent apporter quoi que ce soit aux petits paysans des pays pauvres.