L’enseignement transversal s’articule autour de trois pôles dits de base, la matière, l’énergie et l’information, tandis que les élèves ont ensuite le choix entre quatre spécialités :
- Architecture et Construction
- Innovation Technologique et Eco-Conception
- Systèmes d’information et Numériques
- Energie et Environnement
M. Lermytte explique par rapport à ces spécialités : « Le Bac STI2D étant une nouvelle filière, que les élèves connaissent finalement assez peu, nous ne leur avons pas demandé de choisir une spécialité tout de suite. Jusqu’aux vacances de la Toussaint, nous avons décidé de leurs faire découvrir les 4 spécialités autour du thème de la Maison à Energie Positive, pour qu’ils puissent faire un choix ensuite« .
Et après le bac STI2D, que se passe-t-il ?
Un bac vert, c’est bien beau, mais à quoi cela sert-il ? Pour le LICP, aucune inquiétude là-dessus, le bac STI2D ouvre de nombreuses portes dans les domaines de l’ingénierie, des entreprises tournées vers le développement durable, dans le domaine de la construction ou encore de la communication.
L’avenir et le développement durable sont indissociables aujourd’hui et le but de ce bac est d' »intégrer la notion de développement durable de façon durable dans le domaine des technologies« .
M. Lermytte est persuadé aujourd’hui que le monde du travail de demain demandera des individus qualifiés, à l’aise avec les nouvelles technologies vertes et aux compétences hybrides. D’ailleurs, pour présenter cette nouvelle filière aux élèves, il a choisi d’aborder en premier lieu l' »après-STI2D » avant de parler concrètement de l’enseignement.
Car le bac STI2D ouvre la porte à d’autres filières de l’enseignement supérieur, des écoles d’ingénieurs « qui devront s’adapter à l’arrivée en 2013 de ces élèves STI2D« , à des BTS plus pointus comme le BTS CRSA (Conception et réalisation de systèmes automatiques) ou encore le BTS Technico-Commercial Energies Nouvelles et renouvelables. .
« La Formation doit s’adapter aux métiers de demain« , et cela, M. Lermytte le revendique. Le bac STI2D a demandé beaucoup de travail puisque les professeurs ont été formés pendant un an pour s’adapter aux nouveaux programmes. Reste aujourd’hui à être patient pour mesurer les résultats de ces efforts.
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