Après les images diffusées il y a quelques mois sur les abattoirs d’Alès, au Vigan (Gard) et à Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques), le scandale touche cette fois le sud de la France. Des photos et des vidéos montrent des infractions et une cruauté indubitable exercée contre des chevaux, des veaux, des moutons, des cochons et des bovins. Les images proviennent des abattoirs de Pézenas, dans l’Hérault, et du Mercantour, à Puget-Théniers dans les Alpes-Maritimes et sont disponibles sur le site de L214.
ATTENTION, les images ci-dessous peuvent choquer.
Filmées en caméra caché entre novembre et fin mai, les images, très explicites, montrent des chocs électriques pour les cochons, des cordes immobilisant des veaux ou encore des égorgements à vif pour des moutons et des bovins.
Selon L214, les images feront preuve de matériels défectueux, car les ratés d’étourdissement sont fréquents, et de violations de la réglementation. Selon le code rural Français et un règlement européen de 2009, « toute douleur, détresse ou souffrance évitable est épargnée aux animaux lors de la mise à mort ». C’est pourquoi L214 a annoncé son intention de porter plainte devant les tribunaux de grande instance de Béziers et de Nice.
Combien d’animaux sont tués pour fournir de la viande dans le monde ? La réponse sur Planetoscope.
L’association L214 appelle aussi à l’action citoyenne avec une pétition pour établir le choix quotidien d’un menu au minimum végétarien, au mieux vegan, dans toute la restauration collective publique. La diminution de la demande de viande, est censé réduire la pression sur les abattoirs pour tuer les animaux de plus en plus vite, et aussi de faciliter les contrôles et les démarches de qualité dans ses établissements.
Si cette association film une réalité, elle sait quel jour et à quelle heure, et donc les salariés en poste sont identifiables!
Qu’elle porte plainte directement contre ces individus.
Il est tout de même surprenant qu’ils ne soient jamais identifiable sur des image qui seraient prises en caméras cachées.
Mais venant d’une société anti produit animal, je ne serait pas surpris d’une machination.
Un geste simple contre la souffrance animale : écoutez et faites écouter « Cause animale » de Marc Vanhove.