Serres écologiques : la haute technologie au service de l’environnement et de la santé

On le sait bien : tomates et fraises font partie des végétaux les plus arrosés de pesticides. Le revers de la médaille si l’on veut continuer à les trouver toute l’année sur les étals des supermarchés…

Rédigé par Sonia C, le 28 Feb 2017, à 7 h 10 min
Serres écologiques : la haute technologie au service de l’environnement et de la santé
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Ces fruits sont pourtant la plupart du temps fades et dénués de saveur, il n’y a bien que leur couleur pour rappeler qu’ils sont sensés réjouir les papilles. La seule solution pour une meilleure qualité gustative jusqu’à présent : les acheter sous la certification bio, ou mieux s’en passer. À moins que…

Des serres écologiques pour se libérer des contraintes du climat

En Australie, le projet d’une ferme à serres solaire élaboré par la société Van der Hovoen a vu le jour fin 2016 : il s’agit d’immenses éco-serres qui s’affranchissent de toute contrainte climatique pour faire pousser les légumes. Leur secret ? De l’eau salée et de la lumière naturelle. Des centaines de miroirs sont placés de telle manière qu’ils concentrent les rayons solaires dont la chaleur va faire évaporer l’eau de mer et donc, la dessaler.

L’eau douce récupérée sert à irriguer les plants de tomates ainsi qu’à produire l’électricité nécessaire au fonctionnement de l’exploitation. Les serres étant parfaitement étanches, nul besoin ici de traiter avec moult insecticides ou fongicides.

Ces techniques commencent à se disséminer de par le monde, et on en retrouve même dans le Sud de la France.

serres écologiques, légumes

Le seul frein : le prix

Mais si l’idée séduit de prime abord, le prix très élevé pour s’équiper de serres écologiques : 1 million d’euros d’investissement par hectare, impossible dès lors pour un petit producteur de se tourner vers cette technologie. En espérant que le concept puisse se démocratiser par l’élaboration de procédés de mise en oeuvre moins coûteux, on a encore le temps avant de pouvoir déguster les yeux fermés des tomates qui auront poussé les pieds dans la fibre de coco, un délicat embrun iodé balayant leurs feuilles exemptes de parasites en tous genres.

En attendant, continuez à bien laver vos fruits et légumes et à les éplucher pour les débarrasser de la demi-douzaine de pesticides dont ils sont régulièrement vaporisés pour leur garantir fraîcheur et longue conservation jusqu’à votre réfrigérateur.

Illustration bannière © JP Chretien – Shutterstock

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Sonia C., passionnée de biologie et de nutrition, j’aime l’idée de rendre les sciences accessibles à tous sans pour autant en édulcorer les grands...

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