Un congé pour les familles de personnes malades ou dépendantes existait déjà, le « congé proche aidant » vient élargir ses bienfaits et ses bénéficiaires. Indispensable pour les salariés qui veulent mieux articuler vie professionnelle et personnelle.
Un congé de solidarité
La mesure est inscrite dans le cadre de la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (ASV). Officialisée dans le Journal officiel ce week-end, elle permet aux salariés de mieux articuler leur vie professionnelle avec leur vie personnelle. Ils sont aujourd’hui plus de 8 millions à prendre soin de manière régulière d’un proche, membre de leur famille ou pas, dans son quotidien.
Fin de vie, handicap, perte d’autonomie… Autant de critères qui imposent un changement de rythme et une présence fidèle. C’est pour cela que ce congé, sans solde, d’une période de trois mois, renouvelable une fois, était plus qu’attendu.
Élargir le congé de soutien familial
Cette mesure permet au « congé de soutien familial » de continuer d’exister, mais de manière beaucoup plus large. La ministre de la Santé et des Affaires sociales Marisol Touraine, entourée de Pascale Boistard, secrétaire d’État chargée des personnes âgées et de l’autonomie et de Ségolène Neuville, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, ont planché pour tenter de faire évoluer la société face au vieillissement croissant de la population.
Le « congé proche aidant » n’est plus réduit aux seules membres de la famille, il devient plus souple dans son utilisation et pourra aussi être fractionné. Il permet également de toucher les personnes résidant en établissements, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Les auteurs saluent une « avancée sociale majeure », « attendue depuis de nombreuses années ».
Illustration bannière : Les salariés aidant un proche malade auront désormais droit à un congé – © Photographee.eu Shutterstock
A lire absolument
oups manque de détails ….dossier incomplet ??????