Stevia, sucre de coco, fructose… Méfiez-vous du marketing des sucres alternatifs !

Les substituts au sucre blanc sont nombreux et séduisants car ils ont une origine naturelle ainsi qu’un index glycémique plus bas. Des qualités qui sont mises en avant, en oubliant, bien sûr leurs défauts.

Rédigé par Audrey Lallement, le 17 Jan 2023, à 9 h 45 min
Stevia, sucre de coco, fructose… Méfiez-vous du marketing des sucres alternatifs !
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Attention au marketing, surtout s’il concerne un produit naturel ! Dans un article qui a été publié début janvier 2023, dans un hors-série consacré au sucre, 60 Millions de consommateurs met en garde ses lecteurs sur les substituts naturels. Et pour cause, ces produits sont recommandés aux personnes qui souhaitent surveiller leur alimentation ou manger plus sainement.

Attention au marketing des sucres alternatifs !

Rapadura, muscovado,  demerara, turbinado, dulcita, panela… Ces sucres bruts ou très peu raffinés sont, à juste titre, considérés comme plus sains que le sucre blanc. Cependant, selon le Dr Réginald Allouche, médecin-nutritionniste et ingénieur biomédical, si « le calcium, les vitamines ou le magnésium sont bien présents, ils le sont en quantités infinitésimales ! », lit-on dans 60 Millions de consommateurs.

Sucre de coco, de bouleau, de dattes, de sève de palmier… Ces sucres alternatifs, qui ressemblent beaucoup au sucre blanc, inondent le marché. « Ici encore, on vante les bienfaits des minéraux contenus […] voire des fibres dans le cas du sucre de dattes par exemple, alors que le processus de fabrication les élimine totalement ». Une stratégie marketing dont le consommateur doit se méfier d’autant plus qu’il n’y a pas de preuve scientifique que ces produits ont un effet plus favorable sur la santé.

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Des substituts naturels à prendre « avec précaution »

Plusieurs sucres alternatifs comme le sirop d’agave ou d’érable et la stevia présentent un indice glycémique bas et ont une provenance végétale. A priori ils ont tout pour plaire. Ils doivent pourtant être « maniés avec précaution » dans la mesure où l’on ne connaît pas leurs effets à long terme.

Au-delà du manque de recul et de leur pauvre intérêt nutritionnel, certains de ces produits présentent des inconvénients plus graves. C’est le cas du fructose dont l’apport devrait s’élever à cinquante grammes par jour maximum. En effet, sa consommation en excès « favorise le développement de la stéatohépatite, autrement appelée maladie du foie gras… », souligne 60 Millions de consommateurs. Le magazine rappelle également qu’il y a différents types de fructose, naturel ou artificiel, et qu’ils ne se valent pas tous.

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