L’OMS préconise une taxe sur les boissons sucrées

Plusieurs pistes sont explorées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour lutter contre l’obésité. Une augmentation de 20 % du prix des boissons sucrées pourrait réduire d’autant leur consommation.

Rédigé par , le 12 Oct 2016, à 9 h 40 min
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Lundi dernier, l’OMS a demandé aux gouvernements d’adopter une taxe d’au moins 20 % sur les boissons sucrées. Elle part du constat qu’un adulte sur trois serait en situation de surpoids. Ces mesures permettraient, selon elle, de réduire la consommation de ce type de produit. Les coûts de la santé pourraient s’en trouver diminués et les recettes augmenter, permettant d’investir dans ce secteur.

La taxe demandée par l’OMS : un engagement à l’échelle mondiale contre l’obésité

D’autre part, il semblerait que les subventions visant à réduire de 10 à 30 % le tarif des fruits et légumes augmentent la consommation de ces denrées. Via cette nouvelle taxe que souhaite mettre en place l’OMS, ce sont les populations vulnérables à bas revenus qui seraient principalement touchées positivement.

Chaque année, 184.000 personnes meurent à cause des sodas et boissons sucrées dans le monde, soit l’équivalent de 1 décès prématuré toutes les 180 secondes (compteur).
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Une taxe calculée sur le contenu nutritionnel

L’organisation s’appuie sur la politique menée en matière de tabac et conclut qu’un pourcentage sur la vente au détail pourrait être la méthode la plus efficace. En effet, dans les pays où la fiscalité occupe une place importante, les taxes calculées sur le contenu nutritionnel ont un impact plus fort. Afin de contrer les arguments de l’industrie du secteur, l’OMS demande aux pays de défendre activement ces politiques.

Selon l’OMS, les sucres devraient correspondre à moins de 10 % de la consommation énergétique quotidienne d’une personne. Elle appelle aujourd’hui à réduire de moitié ce taux. En 2015, des estimations montrent que plus de 40 millions d’enfants de moins de cinq ans étaient en situation de surpoids ou d’obésité, dont près de la moitié vivaient en Asie et un quart en Europe.





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