Pourquoi mange-t-on ? Des apports augmentés
Ces facteurs « psychologiques » vont jouer un rôle important dans nos choix alimentaires non seulement sur les types d’aliments, mais aussi sur leurs quantités. C’est un autre point intéressant révélé par l’étude. Il concerne les portions alimentaires : les individus se servent naturellement bien plus qu’ils ne devraient.
4 facteurs influencent notre attitude :
1. La taille du contenant :
Plus il est grand, plus on se sent obligé de le remplir et de manger tout ce qu’il contient (c’est l’exemple du seau à pop corn au cinéma), car cela correspond au schéma cognitif que l’ « on mange du pop-corn au cinéma ».
Recette du pop-corn maison
2. Notre environnement :
Nous sommes également capables de modifier ce que nous mangeons selon notre environnement, nous mangeons par exemple plus avec des gens connus qu’avec des inconnus.
3. La distraction :
nous mangeons plus dans un environnement qui nous distrait, que ce soit nos amis, la télévision ou la musique.
4. L’effort :
l’effort pour manger nous fait diminuer nos portions. Plus il faut fournir un effort (ne serait-ce que soulever un couvercle de distributeur de bonbons ou faire la queue pour manger une glace), moins on sera tenté d’en consommer. Ce qui signifie par exemple qu’on mangera plus de noix si elles sont décortiquées que si elles ne le sont pas !
Soyez conscients de votre inconscient
Les facteurs influençant nos apports alimentaires sont donc nombreux et variés : aucun n’agit isolément car tous sont liés les uns aux autres. Leur point commun est que tous augmentent et ou modifient nos apports alimentaires tant dans le choix des aliments que sur les quantités, et ce, de façon consciente ou non. Soyez donc rassurés, même le plus glouton de vos amis n’est pas qu’un estomac sur pattes !
