En 50 ans, le nombre d’animaux vivants ayant fait l’objet d’échanges commerciaux internationaux a été multiplié par 15.
Les poules, espèce numéro un du commerce international d’animaux vivants
Des progrès notables ont été réalisés dans les technologies de réfrigération dans la seconde moitié du siècle dernier, permettant de transporter de la viande congelée sur de grandes distances. Et pourtant, jamais les animaux vivants transportés n’avaient été aussi nombreux. En 2017, ils ont été 1,9 milliard, contre 130 millions en 1967. Et ces chiffres, obtenus par le quotidien britannique The Guardian auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ne prennent en compte que les animaux ayant franchi des frontières !
En chiffres absolus, les animaux les plus exportés sont les poules. En 50 ans, leur nombre a été multiplié par 16 (1,8 milliard en 2017 contre 110 millions en 1967). Le reste correspond aux cochons, bétail, moutons et chèvres en route pour l’abattoir : 77 millions en 2017, contre 17 millions en 1967.
Le Danemark et les Pays-Bas, champions mondiaux de l’exportation d’animaux vivants
Le premier importateur d’animaux vivants (hors poules) est les États-Unis : 7 millions en 2017, dont 5,6 millions de cochons. Vient ensuite l’Arabie saoudite avec 7 millions d’animaux, dont 5,8 millions de moutons. Numéro trois du palmarès mondial, la Pologne a importé, en 2017, 7 millions d’animaux, quasi-exclusivement (6,9 millions) des cochons. L’Italie arrive juste derrière avec 4 millions d’animaux importés.
Quant aux pays exportateurs (hors poules), la première place du palmarès revient au Danemark (15 millions d’animaux, quasi exclusivement des cochons), viennent ensuite les Pays-Bas (13 millions, dont 12 millions de cochons), le Canada (6 millions, dont 5,6 millions de cochons), le Soudan (4 millions, dont 3,7 millions de moutons), l’Australie (3 millions, dont 2 millions de moutons) et l’Espagne (3 millions, dont la moitié des cochons).
Illustration bannière : Transport de cochons à l’abattoir – © Iryna Hromotska
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