Si vous ne trouvez pas de médecin, la généralisation des services d’accès aux soins va monter en puissance à compter de cet été.
Des services d’accès aux soins dans tout l’Hexagone
C’était une promesse de l’actuel ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun. Sept mois après le lancement du Conseil national de la refondation du système de santé, début mai, il avait présenté son plan de réorganisation des soins. Il avait notamment annoncé la généralisation des services d’accès aux soins (SAS) dans tout l’Hexagone d’ici à fin 2023.
Un maximum de SAS devraient être opérationnels d’ici l’été. La moitié du pays y serait déjà prête. Une façon de faire face tant aux postes vacants qu’au manque d’effectifs, et au plafonnement récemment décidé des rémunérations des intérimaires hospitaliers. Mais concrètement, qu’est-ce que cela va changer quand vous appellerez le 15 ?
#DossierDePresse | Le ministre @frcsbraun lance la mission d’accompagnement à la généralisation du Service d’accès aux soins (#SAS).
Objectif : proposer ce service à tous les Français d’ici la fin de l’année 2023 ✅
Lire le dossier de presse ⤵
— Ministère de la Santé et de la Prévention (@Sante_Gouv) April 27, 2023
Un assistant de régulation médicale
Bien sûr, rien ne change côté Samu, pour les urgences vitales, et pour la PDSA (permanence des soins ambulatoires), les gardes soir, nuit et week-end. Quand vous aurez composé le 15, un assistant de régulation médicale (ARM) est censé vous répondre sous 30 secondes, et évaluer la situation en moins d’une minute.
Ensuite, deux cas de figure peuvent se présenter :
Soit, le SAS va décider de rediriger le patient vers le Samu en cas d’urgence vitale et envoyer une équipe du SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation) auprès du patient dans les cas les plus graves, un transport sanitaire ou organiser son admission vers un établissement de santé par le moyen le plus adapté.
Soit, la régulation de médecine générale peut, quant à elle, donner un conseil médical téléphonique au patient ou lui organiser un rendez-vous dans un cabinet médical, ou chez un autre professionnel de santé (par exemple un dentiste), lui proposer une visite à domicile, ou encore lui proposer une téléconsultation.
Attention, ce SAS vous orientera uniquement en journée la semaine, ainsi que le samedi matin, soit durant les horaires d’ouverture des cabinets médicaux.
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