La réflexion est lancée sur le calendrier scolaire : et si l’on passait demain à deux zones de vacances au lieu de trois ?
Des dates calées dans l’intérêt du tourisme
À peine un mois après la fin des vacances de Noël, les élèves de la zone C seront de nouveau en vacances. C’est un exemple concret des soucis posés par le fonctionnement en trois zones : des périodes de vacances parfois mal calées, et des absences de recouvrement qui séparent les familles ayant le malheur de ne pas vivre dans la même zone…
Il faut dire que le calendrier scolaire semble plus fixé en fonction des intérêts du tourisme, notamment de l’industrie des sports d’hiver, que de ceux des élèves et des familles. Le conseil supérieur de l’éducation (CSE) se penche actuellement sur le sujet : faudrait-il passer de trois à deux zones ? La question est posée, notamment pour le bien-être des élèves.
Les vacances d’été, un casus belli
Les avis sont partagés sur le sujet. Pour les uns, il faudrait prévoir deux semaines de vacances pour cinq semaines de cours. Pour les autres, le meilleur rythme serait d’alterner sept semaines de cours et deux semaines de vacances, en passant au passage de trois à deux zones pour les vacances de Noël et de printemps. Le fait de faire se chevaucher les zones permettrait à la fois de réduire les dangereux « chassés-croisés » et de réunir certaines familles recomposées.
Reste l’épineuse question des vacances d’été, reliquat du temps des récoltes de jadis. Le président de la République avait parlé d’un excès de vacances, quand son jeune ministre de l’Éducation parle d’instaurer des stages de réussite et de remise à niveau pour les élèves en difficulté durant les « grandes » vacances. Mais toucher à ces vacances d’été est un véritable casus belli tant côté enseignant que pour les industriels du tourisme.
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