L’efficacité des deux vaccins, Gardasil ou Cervarix, contre le cancer du col de l’utérus, vient d’être une nouvelle fois prouvée grâce à la dernière grande étude sur le sujet, publiée le 9 mai par la Collaboration Cochrane, un réseau d’experts indépendants.
L’efficacité du vaccin contre le cancer du col de l’utérus prouvée
Moins de lésions précancéreuses et pas d’effets secondaires graves. Une étude, publiée dans la revue Cochrane, réputée pour son indépendance et son sérieux, vient de démontrer que le vaccin contre le papillomavirus humain (VPH), souvent décrié par ses opposants, réduit bien le nombre de lésions précancéreuses du col utérin(1). Une bonne nouvelle qui pourrait permettre d’augmenter le taux de couverture vaccinale dans l’Hexagone. Pour rappel, il est l’un d’un des plus bas en Europe : moins de 20 % de la population cible est vaccinée quand le Plan Cancer 2014-2019 fixe un objectif de 60 %.
Si l’on parle d’un seul virus VPH, il en existe en réalité des centaines. Et deux en particulier, numérotés VPH 16 et VPH 18, sont les plus à risque de générer un cancer du col de l’utérus. Pour mener à bien leurs travaux, une équipe de scientifiques, sous la houlette du Dr Marc Arbyn, chef du service Épidémiologie des cancers à Bruxelles (Belgique), ont repris près de 30 essais cliniques menés sur 75.000 femmes âgées de 15 à 45 ans, tous comparant l’efficacité du vaccin contre un placebo. Deux groupes ont ainsi été étudiés pendant huit ans.
Moins de risques de souffrir d’effets secondaires
Selon les résultats de cette étude, les femmes ayant reçu le vaccin anti-HPV entre 15 et 25 ans et non porteuses du virus avant la vaccination, ont un risque beaucoup moins élevé de souffrir de lésions précancéreuses liées aux VPH 16 et 18 (2 pour 10.000 femmes vaccinées) en comparaison à celles qui n’ont pas bénéficié du vaccin (164 pour 10.000 femmes non vaccinées). En outre, cette réduction de lésions précancéreuses ne s’accompagne pas, selon les experts, d’une augmentation des effets secondaires. En revanche, il est encore trop tôt pour observer une diminution du nombre des cancers. Déjà en 2015, un rapport, publié par l’ANSM, présentait des résultats rassurants quant au risque de développer des maladies auto-immunes suite à la vaccination(2).
La plupart des hommes et des femmes qui ont une vie sexuelle active auront une infection à VPH à un moment ou à un autre de leur vie, selon une étude présentée au congrès de la Société américaine de Microbiologie(3). Mais chez la majorité des femmes, le virus du papillome humain (VPH) est éliminé par le système immunitaire, naturellement. Lorsque ce n’est pas le cas, une infection s’installe et cause des lésions précancéreuses, qui peuvent évoluer vers un cancer du col de l’utérus si elles ne sont pas traitées à temps.
Illustration bannière : Femme se faisant vacciner contre le papillomavirus – © Image Point Fr
- http://cochranelibrary-wiley.com/doi/10.1002/14651858.CD009069.pub3/full
- http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Vaccination-contre-les-infections-a-HPV-et-risque-de-maladies-auto-immunes-une-etude-Cnamts-ANSM-rassurante-Point-d-information
- https://jamanetwork.com/journals/jamaoncology/fullarticle/2598492
A lire absolument
les experts indépendants « cochrane « ont été rachetés par les firmes pharmaceutiques et d’un coup leur vaccin devient efficaces …elle est pas belle la vie dans notre monde …
Dire que le vaccin contre le cancer du col de l’utérus permet une diminution du nombre du cancer est faux! Déjà pour commencer, il faut savoir que chaque vaccin contient une quantité énorme de métaux lourds, qui ont des effets désastreux sur la santé, ensuite, les vaccins diminuent l’immunité des gens. Combien vous ont payé les fabricants de vaccins pour dire autant d’absurdités?!
Tania, Tout à fait d’accord avec vous !