Ces dernières semaines, les conditions d’élevage des poules pondeuses ont connu un battage médiatique sans précédent. Les vidéos de broyage de poussins mâles vivants ont révolté l’opinion publique, et donnent une image peu reluisante de l’élevage en général. Décriées par les associations de défense des animaux, défendues par les éleveurs, et souvent ignorées des consommateurs, les conditions d’élevage sont au final peu connues du grand public.
Fantasmes ou réalités, consoGlobe a décidé de se pencher sur le cas précis de l’élevage des veaux. Quelles sont les différentes étapes qui mènent de la naissance du veau, à l’escalope dans l’assiette du consommateur ? Qu’est devenue la vision bucolique du veau tétant sa mère dans un pré verdoyant ?
Elevages laitier et allaitant : deux poids, deux mesures
Pour comprendre, il faut repartir aux origines. Il existe deux types de production en France : les élevages laitiers et les élevages allaitants.
Dans le cas des élevages allaitants, les vaches sont élevées pour leur viande. Elles allaitent leur veau jusqu’au sevrage, qui intervient aux alentours de huit mois.
Pour les races laitières, la production du lait est exclusivement destinée à la commercialisation. Or, comme le rappelle Johanne Mielcarek, porte-parole de l’association L214 : « Une vache ne produit pas du lait spontanément. Chaque année les vaches doivent être inséminées artificiellement, pour avoir un veau afin d’activer la production de lait. Elles sont gestantes et traites en permanence ». A la naissance, le veau boit le colostrum, le lait de la première traite, très riche en anticorps, protéines, matières grasses et vitamines. Puis, comme le lait est destiné à la consommation humaine, et non au veau, ce dernier est retiré de sa mère dans les 24 heures.
La séparation du veau de sa mère est un déchirement
Une vétérinaire rurale en Poitou-Charentes justifie cette séparation précoce : « On ne les laisse jamais plus longtemps avec la mère, car plus on attend, plus c’est difficile de les séparer ». Pour la porte-parole de L214, l’argument ne tient pas : « La race de vache Holstein est aujourd’hui la plus utilisée en élevage laitier, car elle est très productive, mais aussi car elle serait génétiquement moins attachée à son bébé. En réalité, elle est surtout plus docile. D’autres races de vaches ne laisseraient jamais les éleveurs prendre leur veau et deviendraient violentes. »
Pour les associations de défense des animaux, cette séparation précoce est vécue comme un « déchirement », aussi bien pour la mère que pour le veau. Cet extrait du documentaire « Adieu veau, vache, cochon, couvée » de Béatrice Limare, diffusé sur France 3, montre le dur moment de la séparation.
Le sexe détermine le destin
Le veau qu’on retrouve dans notre assiette est quasi-exclusivement du bébé de vache laitière : ce sont 55 % des veaux de l’élevage laitier qui sont destinés à l’abattoir après quelques mois de vie(3). Tandis que dans l’élevage de vaches à viande, il est plus rentable d’attendre l’âge adulte avant de les abattre : plus de viande égale plus de profit. Seuls donc 4 % de ces veaux sont destinés à la boucherie.
Pour être plus clair, ces 55 % représentent la totalité des veaux mâles en production laitière, tous destinés à l’abattoir. A l’instar des poussins mâles dans l’élevage de poules pondeuses, les veaux mâles sont « inutiles » car ils ne peuvent pas produire de lait.
Ainsi, en élevage laitier, une distinction s’opère dès la détermination du sexe de l’animal : les femelles suivront le destin de leur mère et deviendront à leur tour des vaches laitières, alors que les mâles seront abattus à l’âge de six mois pour finir dans l’assiette du consommateur.
J’ai 78 ans et, personnellement, quand je pense à ma jeune vie, j’allais chez les paysans pour les aider à traire, faire les foins, glaner le blé, ramasser la camomille, nettoyer le poulailler, nettoyer l’étable, etc. et je n’en voyais aucun avec toutes ces machines que l’on voit aujourd’hui, on faisait TOUT à la main avec des chevaux de trait et quand on avait un travail des champs tous les paysans des alentours venaient aider, pas besoin de machines……. dans les étables les bêtes étaient libres et en hiver elles mangeaient normalement sans aucune ferraille qui les serraient au cou comme actuellement. Voir aujourd’hui comment travaillent les paysans et les éleveurs, ça me fout la gerbe……… on ne sait plus quoi manger sans courir le risque de s’empoisonner, c’est ça le progrès ???
Bravo Madame 👏 et de plus la qualité des produits alimentaires étaient tellement supérieures
ors lorsqu’on vous vantera la vraie Mozzarella, celle faite à base de lait de bufflonne….
Dorénavant, vous saurez …..
(NDLR : si vous pensez pouvoir endormir votre conscience avec la Mozza à base de lait de vache… c’est kif kif…. le veau aussi est tué)
Dommages collatéraux
12 février de l’année passée, en rentrant chez moi, j’ai entraperçu une tache noire en bordure de la route. En m’approchant, j’ai vu que la « chose » était un bébé buffle de quelques jours seulement, encore vivant. Je dois dire que, durant toutes ces années, ce n’est pas la première fois que je vois des carcasses le long des champs, le long des routes et j’avais toujours cru qu’ils étaient morts de maladies de naissance. Je signalais le fait aux autorités compétentes et ils venaient retirer la dépouille. Mais cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’un cadavre, l’animal était vivant. Un petit buffle mâle, sans marque à l’oreille, sans maître.
Je l’ai mis dans la voiture et je l’ai emmené chez moi. J’ai immédiatement appelé le Service Vétérinaire, qui m’a tout de suite dit que je pouvais le garder, car vraisemblablement, il avait été abandonné parce qu’il s’agissait d’un mâle.
Alors comme ça, les mâles sont abandonnés? oui, rétorqua-t-il. C’est une habitude par ici.
Pour que tout soit en ordre, je me suis rendu à la Police pour le déclarer. Le Commandant de police, savait, lui aussi : les mâles, on les tue, on les laisse sur la route, c’est « normal ». Ils ne servent pas, ils ne donnent pas de lait. Il paraît qu’on les étouffe en enfonçant de la paille dans leur gorge …
Avec le Service Vétérinaire, on a fait quelques calculs : il y a environ 15.000 bébés buffles mâles qui « ne naissent » pas officiellement. Mais, il faut bien qu’ils soient nés, parce que la nature est ainsi faite, elle vise un équilibre : il naît autant de mâles que de femelles. Et si 40.000 bufflonnes sont inscrites, il doit bien y avoir 15.000 petits mâles, qui « disparaissent ».
J’ai entendu parler d’autres méthodes pour les tuer : la majorité des éleveurs laissent mourir de faim les nouveaux-nés, c’est-à-dire que juste après la mise bas, il éloigne le petit et ne s’en occupe plus. Ils meurent! Basta! Il y a ceux, qui les enterrent vivants et qui les jettent dans la fosse à purin. Quelques éleveurs locaux, les engraissent pour la viande, mais ils sont peu nombreux, ceux-là.
Grazie Beppe!
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Vous êtes un imbécile, To. L’essentiel des champs servent à nourrir des bêtes, vous consommez donc indirectement plusieurs fois plus de végétaux qu’un végétalien ! Éviter la consommation d’animaux, même si toutes les surfaces agricoles ne sont pas interchangeables, c’est AUSSI drastiquement limiter les externalités négatives sur les autres animaux autour des élevages (dont vous vous foutez, par ailleurs, vous voulez juste avoir raison).
Madame Evelyne voudriez vous qu on vous enlève vos enfants ?et votre vie n est pas plus importante que celle de ce veau alors arrêtez vos commentaires de merde ,ce sont des êtres vivants et ils meritent autant de vivrent que vous meme
C est paysan qui fsut foutre bas ,aucun sentiment ces paysan sont tous des malades
Qu ils se séparent eux de leurs gosses et laissez la paix aux animaux bande de laches de merde
qques rectifications pour johanna mielcarek
le veau laitier est séparé la plupart du temps de sa mère dès la naissance et le colostrum lui est distribué , donc pas ou peu de contact
cela concerne ttes les races laitères holsteins ,montbeliardes , brunes etc…
par contre la création précoce d’un lien mère veau , en élevage allaitant est indispensable à la survie du veau
Pourquoi cherche-t-on à boire du lait? A-t-on demandé à Madame Vache si elle souhaitait nous offrir son lait? Non, on le lui vole, on la spolie! A cause de cette société de consommation, j’ai été forcé à boire du lait et essaye aujourd’hui de m’en sevrer. Quand l’envie est trop forte, je me précipite sur le pis de mon époux et le lui tête jusqu’à lui extraire sa dernière goûte de lait. Je préfère le lait d’homme au lait de vache. De plus, mon époux est consentant, contrairement à Madame Vache! Alors! Cherchez l’erreur!
De toute façon, manger du veau ne rime à rien, sinon à « faire bien » dans les assiettes. Le veau est anémié ! donc sa viande n’a pas les protéines, fer et autres, nécessaire au corps humain.
Alors au lieu de s’apitoyer sur leur destin tragique, cessez d’en manger 🙂
Ces conditions d’élevage me déchirent le coeur. Lorsqu’on sépare un enfant de sa mère, ça créé une polémique sans précédent. Imposer la même chose aux animaux et ce, à grande échelle, c’est tout à fait normal. Lorsque je sensibilise mon entourage à cela, j’entends la même chose: « Oui je sais, ne m’en parle pas, je préfère ne pas savoir ». Fermer les yeux n’est pas la solution !
Saporta ? encore une Juive ! il n’y a plus que ça ! entre les Dunkan et les Cohen, à vomir !
et alors ? en quoi son travail est-il « à vomir » ?
votre propos est non seulement injurieux mais totalement déplacé
Brebis Le Gall ou brebis galeuse ??? honte à vous !
Merci de sensibiliser enfin vos lecteurs sur ce sujet. Les animaux non humains sont des êtres sentients qui éprouvent des émotions, des sentiments et entretiennent des relations sociales et affectives.
De plus, les humains, espèce animale parmi tant d’autres, sont les seuls à consommer du lait une fois sevré et qui plus est d’une autre espèce. Cherchez l’erreur ! Le calcium est présent dans les végétaux et celui là ne tue pas, ne pollue pas et ne crée aucune nuisance sur la santé humaine, contrairement au lait animal.
C’est dans les pays où les gens consomment le plus de lait qu’il existe le plus de cas d’ostéoporose, d’arthrite et autres maladies des os. Encore une fois, cherchez l’erreur ! Il serait temps de devenir enfin intelligent et de cesser de vouloir réinventer le monde. La nature nous offre tout ce dont nous avons besoin, sans nécessité de sur-exploiter, transformer, bidouiller…
La culture végétale ne tue pas ? Première nouvelle…
Etes vous au courant qu’un champs n’existe pas à l’état naturel ? Qu’il faut donc dans un premier temps supprimer toute la biodiversité existante (déplacement de population animale, suppression de toutes les espèces végétales, etc). Par la suite, la culture du végétal en question n’est pas moins meurtrière, vous connaissez beaucoup d’agriculteur qui laissent leurs champs se faire dévorer par les rongeurs, pucerons, et autre ribambelle d’insectes ?
« Ce qui vit » ne s’arrete pas à la jolie petite vache que vous trouvez mignonne. Si vous tenez tant à sauver des vies, regardez bien ou vous mettez les pieds au quotidien, vous réalisez de vrais génocides sans même le savoir.